Date:7/10/1

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1/10/1 Sommaire

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1 - HRP - Concept
2 - TauN - Archive
3 - Les Cerises Bleues - Réouverture
4 - Flash info - Sétia News
5 - Rediffusion réveillon An 1
6 - Nouvelle avancée scientifique - Implant occulaire

1/10/1 Nouvelle avancée scientifique - Implant occulaire

Un chercheur borgne révolutionne la vision avec un implant oculaire bionique

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SÉTIA – Après des mois de recherches acharnées, le centre technologique de Sétia vient de franchir un cap majeur dans le domaine de la bionique : le développement d’un implant oculaire révolutionnaire. Ce prototype, destiné à redonner la vue aux personnes atteintes de cécité partielle ou totale, a été conçu par un chercheur dont l’histoire personnelle donne encore plus de poids à cette avancée : lui-même borgne, il a décidé de tester son invention sur son propre œil.

Fruit d’un travail de longue haleine, cet implant repose sur une technologie de pointe combinant capteurs neuronaux et optique de précision, permettant au cerveau d’interpréter des images en haute résolution. « C’est une première mondiale à ce stade de développement », affirme un porte-parole du centre. Toutefois, des tests rigoureux devront encore être menés pour évaluer la fiabilité du dispositif et ses éventuels effets secondaires.

Si l’implant se révèle concluant, il pourrait à terme bouleverser la vie de milliers de personnes souffrant de déficiences visuelles, en leur offrant une alternative aux prothèses classiques. « L’objectif ultime est de rendre ce type de technologie accessible au plus grand nombre », confie le chercheur, déterminé à faire de son handicap une force pour l’innovation.

Reste désormais à voir si cette prouesse technologique tiendra ses promesses. Les prochains mois seront décisifs pour valider son efficacité et envisager une possible commercialisation.

21/9/1 Rediffusion réveillon An 1

L'orangerie du château de Sétia avait été métamorphosée pour l'occasion, rayonnant de splendeur et d'élégance. En franchissant les grandes portes en verre, les invités étaient accueillis par une explosion de lumière et de couleurs. De majestueuses guirlandes lumineuses, semblables à des étoiles filantes, descendaient des plafonds voûtés, illuminant chaque recoin de la vaste salle.

Les murs étaient ornés de tentures de velours rouge profond, ajoutant une touche de chaleur et de luxe à l'espace. De grands miroirs dorés réfléchissaient la lumière des chandeliers en cristal, créant une ambiance féerique. Des arrangements floraux somptueux, composés de roses blanches et de lys, étaient disposés sur des tables élégamment dressées avec des nappes en satin argenté. Les bougies scintillaient doucement, ajoutant une lueur douce et romantique à l'ensemble.

Au fond de l'orangerie, une scène imposante avait été érigée, prête à accueillir les artistes qui allaient enchanter les invités tout au long de la soirée. Un piano à queue noir, brillant sous les projecteurs, attendait avec anticipation les doigts habiles des musiciens. Des chaises en velours rouge avaient été disposées en rangées impeccables devant la scène, offrant une vue parfaite pour le spectacle à venir.

L'air était rempli d'une excitation palpable, les murmures des invités se mêlant aux premiers accords de musique classique jouée en arrière-plan. Des serveurs en uniforme déambulaient gracieusement, offrant des coupes de champagne pétillant et des amuse-bouches raffinés. Les rires et les conversations animées créaient une atmosphère de convivialité et de joie.

C'était une soirée magique, marquée par le retour tant attendu d'un événement grandiose pour célébrer le réveillon de la nouvelle année. Les artistes, de talentueux musiciens, chanteurs et danseurs, avaient promis un spectacle inoubliable, et l'orangerie, somptueusement décorée, offrait un cadre digne de cette occasion mémorable. Les souvenirs de cette nuit, remplie de beauté, de musique et de réjouissances, allaient longtemps rester gravés dans les mémoires de tous ceux qui avaient eu la chance d'y assister.

Quelques stands animaient également l'espace. En effet, d'un côté, les visiteurs pouvaient rencontrer Talie Blackrow, jeune créatrice de vêtements et accéssoires. Passionée de mode depuis son plus jeune âge, Talie s'était donné le défi d'ouvrir sa propre boutique de vêtements, d'abord à Setia, et comptait bien s'étendre à tout Woltar. Son style ecléctique et coloré, et ses créations sur-mesures sauraient s'adapter à tous les Woltariens et Woltariennes ! Au programme pour ce premier WAS : des créations uniques, des bijoux fantaisies, et la découverte de cette jeune femme haute en couleurs.



Un bruit d'eau se faisait entendre de l'autre côté de la pièce, les curieux découvriraient alors le stand d'Anastasia Feniksova, qui déclamait ainsi : Tropico s'invite au WAS ! Venez vous essayer au surf, au coeur de Setia, grâce au simulateur, et aux conseils avisés d'une authentique professeur de surf agréée par la grande école de Tropico ! Une activité pour les petits, et les grands, avec différents niveaux d'intensité, pour les Wolts en recherche de sensations fortes !



Malgré l'ambiance luxueuse du lieu, rien ne détonnait ou ne choquait. Tout le monde avait été le bienvenu, et l'atmosphère était chaleureuse. Les invités avaient déjà eu le temps de déambuler dans la salle lorsque la maîtresse de cérémonie fit enfin son apparition sur la scène. La lumière se tamisa, et des projecteurs furent braqués sur elle.



Dolce était vétue d'une robe créée à l'époque par soeur adoptive, portée disparue. L'émotion sur son visage était palpable, mais son naturel de show-woman l'aida à rester purement souriante, campée sur ses grande jambes. Micro en main, elle s'adressa à l'assistance d'une voix chaleureuse :

"Merci à tous d'avoir répondu présents pour cette édition spéciale du Woltar All Stars ! Mon père n'est peut-être plus parmi nous aujourd'hui, mais je suis certaine qu'il aurait été fier de tout ce qui a été accompli en si peu de temps ! Aujourd'hui, je ne danserai pas, alors je ne vais pas m'attarder et voler la vedette à qui que ce soit." Elle pointa du doigt le piano qui trônait non loin d'elle. "Un piano seul est un piano triste ! Chers invités, veuillez accueillir notre toute première artiste ! Notre sublime pianiste : Loona Naru ! Dolce s'éclipsa, laissant place à une autre jeune femme, sous les applaudissements des spectateurs.

Un projecteur s’alluma en illuminant seulement le centre de la scène du WAS où se trouvait le grand piano à queue.
La prochaine artiste se glissa sur la scène, avançant dans la pénombre. Elle entra alors dans le halo de lumière pour dévoiler son pelage jaune et sa longue robe violette.
Loona salua le public d’un sourire timide avant de s’installer au piano. Le silence régna encore quelques instants, les mains de la pianiste survolant les touches sans y toucher.
Enfin, elle attaqua les premières notes d’une musique douce. Se laissant emporter par le morceau, Loona entra dans sa bulle laissant ses doigts voler d’une note à une autre. La pianiste joua avec les émotions de ses spectateurs en alternant entre intensité et douceur.
Arrivée à la fin du morceau, elle laissa résonner la dernière note en s’imprégnant de l’émotion encore palpable, et peut être aussi pour empêcher quelques larmes de couler.
Délicatement, la jaune se releva avant de se tourner vers le public pour les saluer, les yeux brillants et le sourire aux lèvres. Elle remercia silencieusement ce public avant de s'éclipser aussi discrètement qu’à son arrivée.




Dolce réapparut toujours aussi souriante pour annoncer le prochain numéro, alors que le public acclamait encore la belle pianiste.

"N'était-elle pas fabuleuse ? Quelle magnifique entrée en matière ! Sans plus de cérémonie, voici un superbe trio familial, qui saura enchanter vos oreilles : Anthony Kira et ses filles, Clarissa et Alyce ! Conclut-elle en disparaissant derrière les rideaux rouges.

La scène était éclairée de blanc et de bleu. En son centre mais avec une touche de recul trônait une batterie bien surélevée sur son stand aux draperies noires. Droit devant, l’avant-scène était occupée par une large plateforme habillée de deux bancs, d’une panoplie de ce qui ressemblaient à des haut-parleurs tournés vers ces derniers, et d’une myriade de fils qu’il était possible de remarquer sous le reflet des projecteurs mais qui se fondaient autrement avec le noir environnant.

Après que leur numéro fut annoncé, les trois têtes aux larges oreilles turquoise se révélèrent depuis les coulisses du côté jardin. Alyce Kira, violoncelle et archet en mains, était au devant de la cavalcade, s’avançant rapidement vers le banc côté cour. Elle s’y installa avec vitesse, semblant espérer que son instrument et sa simple mais élégante robe noire suffisent à la cacher encore un moment malgré que son pelage détonnait contre son entourage sombre. La dorée fut suivie par sa jumelle Clarissa qui se dirigea vers la batterie. Comme la violoncelliste, la crête rosée était vêtue de noir dans une tenue raffinée et élégante, voire un brin mutine, ayant toutefois plutôt opté pour un combo pantalons et blouse. Finalement, Anthony se révéla dans son costume complet noir à la chemise blanche, tenant également violoncelle et archet. Il prit place sur le banc côté jardin.
Les musiciens sur l’avant-scène se jetèrent un regard aussi complice qu’entendu, le père avec un sourire encourageant, sa fille ne répondant que d’un léger geste de la tête. Les lumières se tamisèrent, les quelques faisceaux bleus devenant plutôt rouges. Une musique orchestrale retentit alors depuis les enceintes, douce, lente, mélancolique. Alyce posa l’archet sur une corde du registre plus grave, débutant son chant lourd de tristesse, le regard rivé vers ses pieds. Elle fluctuait avec maîtrise entre différents niveaux de pesanteur sans perdre de fluidité dans ses mouvements, variant ses notes de vibratos fréquents bien contrôlés dans ce thème aux moultes émotions. La jeune musicienne ne faisait déjà plus qu’un avec son instrument, comme si ce dernier n’était qu’une extension de sa personne.



Sur sa fin de phrase, la femelle champ de blé osa enfin relever la tête, se tournant vers son père comme si elle déposait cette dernière note pour lui. Le grand bleu, qui avait été jusque-là en position de repos, le regard également baissé, se mût enfin avec douceur, prêt à surprendre une fois de plus ceux qui le connaissaient pour le rock et le jazz. Il reprit le thème dans un registre plus haut, sa première note continuant le souffle que venait de lui déposer sa fille comme s’il s’agissait là d’un seul être. Il piqua à la demoiselle son jeu de vibratos, poussant même plus loin avec ses nuances, effectuant un crescendo qui aboutit sur une note tenue, continuant en force avant de rebrousser chemin en décrescendo d’abord léger, puis plus prononcé. Les vagues d’intensité sonore se firent alors plus subtiles, mais toujours présentes, jusqu’à ce que leur maître les mènent vers une nouvelle fin de phrase en douceur.



Père et fille se regardèrent, le premier partant sur une nouvelle élancée cette fois plus grave, la seconde l’accompagnant mais déviant parfois du droit chemin. Deux voix en désaccord, chacune racontant son histoire, sa version des faits sans que l’autre ne sache écouter, mais parvenant, malgré tout, à discuter en harmonie, jusqu’à ce que le bleu achève sa phrase et que la dorée se retrouve soliste. La discussion reprit, mais la dynamique était inversée, Alyce prenant le dessus pendant qu’Anthony l’accompagnait, chantant ses fioritures en seconde voix.

Le ton monta, les faits et les histoires se mêlèrent, les deux instruments se réunirent enfin pour un crescendo commun qui reprit le thème en unisson parfaite. Les violoncellistes se murent ensemble, corps, archets, âmes, la jeune femme en lead dans cette explosion d’émotions, son père en support. Le tout retomba en une descente de la part de la dorée et une note tenue jusqu’au bout de l’archet du bleu, la woltarienne se retrouvant à nouveau soliste dans ses plaintes poignantes, pleurant la fin de ces retrouvailles si brèves mais si puissantes.

Anthony n’avait pourtant pas donné son dernier souffle, se faisant à nouveau entendre, ralentissant le rythme, chantant ses propres peines en écho à celles de sa fille, se permettant de bouger dans son tempo encore un peu avant de finalement s’engager dans un rallentando structuré. Alyce le rejoignit, père et fille retrouvant leur unisson pour mener la pièce à sa fin sur une dernière note tenue jusqu’au bout de leurs archets.
Les musiciens se levèrent pour recevoir les applaudissements. Rapidement, les membres d’une équipe apparurent des coulisses, certains débarrassant les violoncellistes de leurs instruments pendant que d’autres s’affairaient autour de l’avant-scène. Anthony profita du court temps mort pour retirer son veston et retrousser les manches de sa chemise. Quelqu’un lui tendit alors un micro qu’il attrapa avant d’en tapoter l’extrémité. Il gratifia le public d’un grand sourire.

- Sétia ! J’espère que ça vous a plu !

Il patienta un court instant, n’ayant toutefois pas l’occasion de reprendre la parole. Un technicien s’était avancé pour lui tendre un violoncelle électrique noir. Derrière le grand bleu, Alyce tenait elle-même une version électrique de son instrument mais de couleur blanche, et Clarissa s’était avancée pour pouvoir jouer de la batterie, baguettes en mains. Le sombre s’était retourné pour observer tout cela avant de pivoter à nouveau pour scruter la foule, son sourire maintenant en coin, son regard brillant.

- On me dit que terminer sur Schindler’s List est trop déprimant…

Hochements de tête multiples du personnel encore présent sur scène.

- Pour tout vous dire, quand on réfléchissait à ce qu’on voulait vous présenter ce soir, on a eu de la difficulté à trouver une pièce qui réunisse tous nos styles. La musique a ce don de se manifester en tant de genres qui peuvent être interprétés de façons parfois… inattendues. Finalement, on a trouvé notre idée: pourquoi s’en tenir à un seul style ? Mesdames et messieurs, après cette pièce qui a mis le violoncelle en toute sa valeur classique, je vous invite avec ce prochain numéro à le découvrir sous d’autres couleurs.

Sur ce, le bleu remit le micro à celui qui le lui avait apporté avant de pointer sa batteriste de son archet, puis la jeune violoncelliste. Temps de remettre un peu d’énergie dans la salle !
Clarissa donna le rythme à coups de hi-hat pendant qu’Anthony s’avançait vers l’avant de la scène, dépassant la plateforme où était restée Alyce. Son premier coup d’archet se montra électrifiant, sauvage, pouvant faire compétition aux guitares et basses électriques qui figuraient normalement avec ce genre de musique. Si le bleu avait déjà tendance à bouger en jouant la pièce classique, le rock faisait ressortir une tout autre énergie en coups de talon et de tête. Il jouait de manière très rythmique, incluant le petit glissando occasionnel avec précision. La demoiselle au pelage d’or s’ajouta en pizzicato à la répétition, se laissant doucement gagner par la folie de sa frangine et l’aura que dégageait son père en faisant le clown en avant avec ses méthodes très peu orthodoxes (du violoncelle debout, c'était du jamais vu).

Elle oublia totalement sa gêne lorsque vint le temps d’entamer son solo, qu’elle joua avec conviction, se permettant même un tout petit peu de mouvement rythmique pour accompagner sa famille. Les violoncelles se retrouvèrent alors en puissance sur deux tonalités bien en contraste, la batterie suivant avec énergie. A l’approche du titulaire “Back In Black,” Anthony pointa la foule de sa main gauche et mima les paroles, incitant les gens à le rejoindre et à chanter avec lui.

Il était clair que les trois s’amusaient comme jamais, les bleus de manière plutôt évidente, la dorée plus subtilement mais sans la trace d’un doute. Ils s’échangeaient régulièrement des regards, l’aîné se permettant quelques grimaces marrantes qui ne manquèrent jamais d’arracher un sourire incrédule et fort amusé à la violoncelliste principale.

Après la seconde répétition du refrain, la batteriste retourna au hi-hat, laissant son paternel faire le soliste pendant que sa jumelle intimait le public à battre des mains. L’intensité monta d’un cran quand les trois instruments se firent de nouveau tous entendre avant de revenir une dernière fois sur le refrain.



Anthony regagna sa place sur la plateforme pour la finale, s’amusant sur un dernier solo improvisé avant de donner le signal de transition sur la fin. Les violoncellistes se jetèrent un dernier regard, coordonnant leur arrêt avec la batterie suivant derrière, puis leur tout dernier coup pour conclure cette pièce tout à fait électrisante.

Les trois Kira se réunirent alors sur l’avant-scène pour saluer le public, le musicien de carrière à gauche, son sosie au centre, et la douce dorée à droite. Ils arboraient tous de grands sourires, reconnaissants face à la foule d’avoir bien voulu les écouter. Après un court moment, le sombre s’écarta en pointant ses filles, leur laissant les devants en joignant ses applaudissements au reste. Ils s’éclipsèrent finalement en coulisses, laissant les techniciens préparer la scène pour la suite de la soirée.


Dolce reparrut en applaudissant avec le public les trois artistes qui venaient de quitter la scène. Une moue impressionnée se dessinait sur son visage alors qu'elle annonçait la suite. Derrière elle, une jeune femme rouge s'était avancée.

"Tant que nous sommes dans cette ambiance rock, continuons ! Place à la géniallissime Arya Sweety !

Sur la toute nouvelle scène du WAS, Arya se tenait déjà debout, guitare électrique en main. Son pelage rouge vif contrastait avec son haut noir. Ses yeux étaient surmontés d'un maquillage sombre, faisant ressortir son regard d'or liquide.

Le regard qu'elle venait de lancer au batteur donnera le top départ, Les riffs presque agressifs et la voix d'Arya viendront se joindre à la batterie avec dynamisme. Les lumières clignotaient autour d'elle, mettant en valeur toute la passion qu'elle avait pour la musique et l'énergie qu'elle donnait sur scène pour elle et le public. Elle entame le morceau avec une voix presque langoureuse avant que son regard d'or ne balaie et transperce la foule, son corps bougeant énergiquement en rythme avec la musique. Lorsqu'elle entame le refrain, elle fait ressortir un peu la puissance que lui offrait sa voix.



Elle continuera son show, avec toujours la même énergie, crachant les notes de guitare avec un plaisir non dissimulé. Elle saluera chaleureusement et discrètement le public d'un coup de tête avant de s'emparer du micro ;

- Heeeeey Sétia! Franchement, PUTAIN, comme ça fait un bien fou de remonter sur scène ! J'espère que vous passez une bonne soirée parce que... C'pas fini ! Et j'en profite pour remercier Dolce d'avoir repris le flambeau des WAS. Eeeeeeet... Oui, oui, PROMIS j'arrête de parler MAIS, j'ai un dernier truc à dire !

Ca fait des mois que j'bosse sur mon nouvel album, "Dead Or Alive" et il sera bientôt dans les bacs et, j'espère, dans toutes vos playlists!


Le sourire qu'elle affiche dévoile ses crocs nacrés et après un dernier au revoir aux personnes présentes, elle libérera la scène pour la prochaine performance.


La maitresse de cérémonie revint sur scène lorsqu'Arya la quitta.

Quelle énergie ! Et joli coup de pub ! J'espère que son album sera un carton ! Revenons-en au show ! J'ai le plaisir d'avoir ma propre famille qui participe à ce show, et Yamaha en fait partie ! Il est accompagné de son ami Auron, et je pense qu'ils n'ont pas fini de nous étonner de leur talent !

Sur scène, les silhouettes de Yamaha Kitamoto et Auron Hoax se dessinaient faiblement sous les lumières tamisées. Yamaha, au pelage violet et aux yeux verts brillants, était installé derrière sa batterie, ses mains tenant les baguettes avec une assurance tranquille. À sa droite, Auron, avec son pelage jaune éclatant et ses yeux violets perçants, ajustait les cordes de sa guitare électrique, prêt à déchaîner une tempête musicale.



Le silence fut brisé par les premières notes de guitare, lourdes et puissantes, jouées par Auron. L'énergie brute de l'introduction fit vibrer les murs et le cœur des spectateurs. Yamaha entra en scène avec une maîtrise impeccable, frappant ses tambours avec une force et une précision qui résonnaient avec la fougue des paroles à venir.

Le moment tant attendu arriva. Yamaha approcha le micro et, avec une voix rauque et chargée d'émotion, commença à chanter :

Alone in this world
No family to call my own
A street kid
I grew up in the city's heart of stone
No one to guide me
No one to show the way
I found solace in the darkness
Where demons hold sway

Les mots résonnaient, racontant une histoire de solitude et de survie. Chaque coup de batterie et chaque riff de guitare amplifiait l'intensité des paroles. Yamaha, les yeux fermés, semblait revivre chaque instant douloureux qu'il décrivait. Auron, quant à lui, faisait vibrer sa guitare avec une passion contagieuse, ses doigts courant sur les cordes comme un éclair.
Sleeping under bridges
I learned to survive
Fighting tooth and nail
Just to stay alive
The cold hard pavement
My only bed at night
I've seen the worst of life
No glimmer of light

La voix de Yamaha montait en intensité, se faisant écho de chaque épreuve endurée. Les spectateurs étaient captivés, emportés par la puissance de la musique et la profondeur des paroles. Auron, en arrière-plan, ajoutait une dimension sonore qui amplifiait le désespoir et la détermination décrits dans la chanson.

Lost in the shadows
I'm a product of the street
No one understands
The battles that I meet
With every scar
I gain a little more strength
I won't be defeated
I'll go to any length"

Le refrain éclata, libérant une énergie brute qui électrisa l'audience. La détermination farouche de Yamaha transparaissait dans chaque mot, chaque note, chaque battement de tambour. Auron, en parfaite harmonie, faisait rugir sa guitare, son pelage jaune se détachant dans la lumière des projecteurs.

La chanson atteignit son apogée, les dernières notes résonnant comme un cri de défi face à l'adversité. Yamaha, haletant mais triomphant, sourit à Auron, qui répondit avec un clin d'œil complice. Ensemble, ils avaient conquis la scène et le cœur de leur auditoire, prouvant que même les histoires les plus sombres pouvaient donner naissance à une lumière éblouissante.


La woltarienne sable repparut sur scène alors que les deux jeunes la quittaient, elle lança un sourire complice au woltarien mauve, puis refocalisa son attention sur le public.

"Fabuleux ! Quel talent, n'est-ce pas ? Je vous parlais de famille tout à l'heure, et bien je laisse la place à la soeur de Yamaha : la merveilleuse Quiiny !

La lumière des projecteurs inondait la scène, créant un halo éclatant autour des musiciens déjà en place. Le public attendait, une mer de visages impatients et de murmures étouffés. Au centre de cette agitation, Quinny, une jeune woltarienne, se tenait nerveusement dans les coulisses. Elle jouait avec ses moustaches effilées parfaitement brossées, son pelage violet, contrastant avec sa tenue rouge et ses bottes de cuir noire, reflétaient son style rock, elle ressemblait à sa mère malgré elle.

Les premières notes d'une guitare électrique déchirèrent l'air, vibrant à travers les amplis et pénétrant jusqu'au cœur du public. C'était son moment. Quinny prit une profonde inspiration, sa main tremblante serrant le micro. Les pas qu'elle fit pour entrer sur scène lui parurent à la fois lourds et légers, comme si elle flottait entre deux mondes.
Sous l'éclat des projecteurs, son appréhension se fit encore plus palpable. Sa voix hésita légèrement en saluant le public, un sourire timide éclairant son visage. Mais dès que les premières notes de la batterie et de la basse résonnèrent, quelque chose changea en elle. Le rythme puissant et la mélodie envoûtante l'enveloppèrent, transformant son trac en énergie pure.

Elle ferma les yeux un instant, laissant la musique la traverser. Quand elle les rouvrit, son regard était différent, plus assuré. Elle commença à chanter, sa voix douce au départ, trouvant progressivement sa force et sa puissance. Le public sentit ce changement et les acclamations se firent plus fortes, encourageant chaque note, chaque parole.



La musique devenait un torrent indomptable, et Quinny s'y abandonna totalement. Ses mouvements, d'abord timides, gagnèrent en assurance, ses gestes se synchronisant parfaitement avec le rythme frénétique des instruments. Elle se déplaçait désormais avec aisance, son corps vibrant avec chaque riff de guitare, chaque coup de cymbale.

Le morceau atteignit son apogée, et la voix de la femelle violette devenue puissante et claire, emporta tout sur son passage. Ses peurs s'étaient dissipées, remplacées par une passion brûlante et une connexion profonde avec la musique et le public. Elle n'était plus simplement une jeune fille timide sur scène, mais une véritable rockeuse, incarnant l'essence même du rock avec une intensité palpable.

Quand les dernières notes s'éteignirent et que le silence retomba, une ovation immense déferla de la foule. Quinny, haletante mais radieuse, savait qu'elle venait de vivre un moment inoubliable. Son regard, autrefois rempli de nervosité, brillait maintenant de fierté et de joie pure. Elle avait trouvé sa voix, et avec elle, une part essentielle de son être.


Dolce monta sur scène et entoura Quiiny de ses bras, dans une étreinte remplie de douceur et de fierté. Et lui frotta le dos avant de l'accompagner vers le fond de la scène, ou la mauve disparut derrière les rideaux. Dolce fit volte face pour affronter à nouveau le public.

"Faisons redescendre un peu cette énergie incroyable, si vous le voulez bien ! Offrons-nous une petite pause de douceur et sensualité, avec le numéro de Mikaël et Moona Shiro. Pour ne pas casser l'ambiance magique de ces numéros de danse, je n'interviendrai pas pour présenter les suivants, alors je vous les annonce déjà, ils seront suivis d'Alizéa et Stéphano, dans une danse très peu courante mais néanmoins intéressante ! Et pour finir... Pour refaire remonter d'un cran la température, Asmodée sera des notres, mais je vous laisse la surprise !"

L'occasion était particulière. Il s'agissait du premier WAS organisé à la fin de la première année du nouveau Woltar. La scène de l'Orangerie du Grand Château de Sétia était un lieu prestigieux. Mika et Moona, plus que jamais désireux de ne pas perdre courage, de vivre malgré les épreuves s'étaient donnés à fond pour leur prestation et avaient décidé de ne rien laisser au hasard.

Ils avaient confié à Opaline le soin du décor et cette dernière avait, comme souvent, fait le choix de la sobriété. Le rideau se leva sur une scène dépouillée, au caractère industriel. De grandes fenêtres vitrées à croisillons sans aucune fioriture et un sol brut. Les costumes de Mika et Moona répondaient à ce même désir. Pour Mika, un costume noir à la coupe impeccable, une chemise blanche aux premiers boutons ouverts et une pochette immaculée, discrète. Pour Moona, une robe noire également dont la seule coquetterie était la dentelle scintillante qui ourlait la jupe largement fendue sur les jambes fuselées de la danseuse. Opaline avait voulu cette simplicité, cette quasi nudité de la scène, pour que le regard des spectateurs ne soit distrait par rien et puisse se focaliser sur les danseurs et leur chorégraphie.

Le rideau se leva sur de premières notes au piano, appuyées, et sur Mika qui se tenait debout, les jambes écartées, le visage impassible. Derrière sa large carrure, Moona était presque invisible. Les notes suivantes virent la main de la danseuse se faufiler avec lenteur sur le torse puissant et être bientôt recouverte de la main masculine. La woltarienne se dégagea pour venir faire face à son partenaire et engager le tango. Le ton était donné. La musique se déroulait, aussi simple et presque aussi dépouillée que le décor. Sur le son un peu lourd du piano, venaient se greffer les notes acidulées du bandonéon, celles plus mélodiques d'un violon et la voix rauque d'une chanteuse. Les danseurs virevoltaient avec une facilité déconcertante dans des jeux de jambes impeccables et une chorégraphie millimétrée. Les visages restaient presque de marbre. Toute la sensualité de la danse résidait dans les gestes lents ou rapides, les mains qui se caressaient, les lèvres qui se frôlaient sans jamais se joindre, les regards qui s'enlaçaient autant que les corps. Moona, légère et gracieuse, semblait une poupée abandonnée bras de Mika qui la soulevait et la faisait tournoyer sans efforts apparents, même aux passages les plus acrobatiques et les plus techniques de leur danse. A aucun moment, les danseurs ne donnèrent l'impression d'une quelconque difficulté. Ils investissaient la scène, légers, aériens, gracieux. Les dernières notes du tango moururent sur une ultime envolée de Moona dans les bras de Mika et le rideau se baissa.




Les rideaux se relevèrent peu après. On voyait deux petits bureaux d’école bien stables qui avaient été mis en place. Une musique commença doucement lorsque Alizea et Stephano rejoignirent leur bureau respectif, un peu éloignés l’un de l’autre. Les deux danseurs étoilés, habillés en tenue d’écolier pour l’occasion, commencèrent à se lever dès la première note. Alizea, prenant doucement le livre, se mit sur la pointe des pieds tout en faisant des tours sur elle-même de temps à autre. Pendant ce temps, Stephano dansait de manière un peu réservée, levant sa jambe avant de l’attraper avec sa main et de tourner, observant de loin sa partenaire approcher.

Avant d’arriver près de Stephano, Alizea sauta et fit un grand écart avant de se redresser sans mal devant lui. D’un geste, en ouvrant ses bras à Stephano, son partenaire la rejoignit, la prenant dans ses bras d’une façon particulière. Il tira légèrement sur le bras de sa partenaire et la magie opéra : on pouvait voir doucement Alizea glisser du côté gauche de la scène jusqu’à son bureau à droite de la scène. Les deux amoureux se regardèrent ensuite et, d’un geste en dansant, poussèrent leurs deux bureaux l’un contre l’autre pour passer au clou du spectacle. Stephano se positionna pour attraper sa partenaire par la taille et la déposer délicatement sur les bureaux. Alizea, d’un geste tendre de la main, l’invita à monter. Il n’hésita pas une seconde, prit sa main pour la rejoindre et célébrer ainsi cette année. Sous l’adrénaline, il prit Alizea par la taille et dansa d’une façon plus douce pour les quelques secondes restantes avant de l’embrasser pour marquer la fin de leur danse. Ils quittèrent ensuite la scène pour rejoindre un petit stand afin de se rafraîchir.




Une barre en acier fut installée alors qu'Alizea et Stephano quittaient la scène.

Une voix annonça alors le nom d'Asmodée, l’extirpant de ses songes. Elle rajusta une dernière fois son justaucorps en cuir avant de monter sur l’estrade, tous projecteurs sur elle. La musique n’avait pas encore commencé. On entendait dans la salle seulement le bruit de ses talons aiguilles contre le bois et quelques toussotements. Elle regardait en bas, concentrée. Une main sur la barre, elle attendit que la musique démarrât.
Elle fit un tour de son instrument de travail au son des premières notes. Quand la voix du chanteur résonna dans la pièce, elle agrippa alors la barre pour grimper. Sa prestation durait trois minutes chrono, il fallait qu’elle en jetât un max. Le contrôle des mouvements et du rythme de la musique était primordial. Sa première technique fut un fan kick qui se termina par une remontée très lente et langoureuse le long de la barre. Elle croisa le regard de certains spectateurs. Une woltarienne à crête verte qui esquissait des sourires jusqu’aux oreilles la prit en photo trois ou quatre fois.
Face à la barre, elle se déhancha de manière endiablée. Une mère de famille ferma les yeux, visiblement outrée par la scène. En prenant de l’élan autour du métal, Asmodée eut l’impulsion nécessaire pour s’envoler, jambes écartées, en ayesha. Elle croisa alors les cuisses pour se maintenir dans une position quasi assise. Elle respira calmement, il ne fallait pas qu’elle ratât son effet. Lentement, puisant dans la force de ses abdominaux, elle arqua son dos en arrière tout en ouvrant les bras. La tête en l’air, tout en haut de sa barre, elle regarda à nouveau le public. C’est là qu’elle rencontra son regard.
Il était habillé de son plus beau costume pour l’occasion. Avait-il fait cet effort pour elle ou pour le Nouvel An ? Elle ne saurait le dire en cet instant précis, mais, comprenant que ces pensées lui faisaient perdre en concentration, elle ferma les yeux. Son cœur s’accélérait.
Soudain, elle lâcha prise en décroisant légèrement ses cuisses. Sa tête s’arrêta à une dizaine de centimètres du sol. Elle entendit des murmures inquiets et impressionnés. Elle posa deux mains fermes sur le sol pour retourner en position d’attaque dans une pirouette élégante. C’était l’heure de faire un peu de floorwork. La bouche légèrement entrouverte, elle initia, agenouillée, quelques mouvements – moins sportifs certes, mais bien plus sensuels.
Asmodée, au rythme de la musique, se releva alors et prit un nouvel élan pour exécuter un jade split sur la barre. Elle maintint cette position en grand écart sur la barre, tête en bas. Elle fit quelques figures simples avant de s’agripper à nouveau par les jambes pour monter le plus haut possible sur la barre, encore plus haut qu’auparavant. Droite, tête baissée, elle écarta d’abord ses bras en crucifix, puis ses cuisses, avant de se laisser tomber à une vitesse phénoménale à quelques millimètres de l’estrade. Le geste était parfaitement contrôlé, bien que la jeune woltarienne fût davantage stressée qu’à l’ordinaire. À son travail, elle avait l’habitude de se produire devant quelques clients, et bien que son bar pouvait être rempli honorablement certain soir, elle n’avait jamais eu un public aussi nombreux de sa vie qu’en ce jour.



Après avoir fait vivre ce nouvel ascenseur émotionnel aux spectateurs, elle termina les dernières notes sur un nouveau floorwork avant de se redresser, toute sensuelle qu’elle était, et de relever la tête avec fierté et insolence. L’effort avait été épuisant autant physiquement que mentalement, mais il en valait la peine. Elle sentait une vague de chaleur dans son corps. Une plénitude totale l’envahissait.


C'est avec un visage radieux que Dolce regarda la jeune femme quitter la scène. Elle fit son apparition dès qu'elle disparut derrière les rideaux. Mais elle fut interrompue par un étrange woltarien rouge, qui lui prit le micro des mains et commença un discours étrange. Woltar serait une simple série de codes, et le nouvel an juste une nouvelle ligne sur une base de donnée.. Avant qu'il ne puisse continuer, une woltarienne rouge monta sur scène et lui agrippa le bras, aidée d'un autre woltarien assez costaud. Ils l'emmenèrent hors de la scène puis de la pièce. Dolce regarda le tout d'un air plutôt amusé, et récupéra son micro avant de continuer comme si de rien n'était :

Quelle soirée... Ces danseurs étaient vraiment talentueux, ça me démangeait de les rejoindre, quel plaisir ! Asmodée m'a donné chaud, pas vous ?? C'est une soirée qui restera dans les mémoires, et tout cela, c'est grâce à VOUS ! MERCI !! Ash Kay ROYAL serait fier de nous tous ! Pour conclure ce WAS bien spécial, je laisse place à mon fabuleux mari, qui est avant tout un chanteur exceptionnel. Oui, bon, je ne suis pas très objective, alors je vous laisse juger par vous même ! Après sa prestation, le compte à rebours de la nouvelle année ne devrait pas tarder à arriver, et ensuite... Surprise ! En attendant, voici Asher !

Asher monta sur scène avec une allure décontractée mais déterminée. Son pelage bleu foncé contrastait magnifiquement avec les lumières vives de la scène, créant une aura presque mystique autour de lui. Il portait un jean déchiré et un t-shirt noir avec un logo de Ombre Records, un clin d'œil à sa participation à cette boîte de production qui venait de renaître. Une guitare électrique accrochée à son épaule, il fit un signe de tête vers le public avant de commencer à jouer.

Dès les premières notes de sa chanson, une énergie électrique envahit la salle. Asher, bien qu'à l’aise, dégageait une intensité palpable. Il jouait avec passion, ses doigts glissant habilement sur les cordes de sa guitare. Chaque accord résonnait avec une précision presque viscérale, transportant l’audience dans un autre monde, celui de Woltar.



Asher ferma les yeux et inclina la tête en arrière, sa voix rauque et puissante s'élevant au-dessus de la musique :
In the ashes we rise
From the fire we're born
Woltar's our home
A world so torn

Il ouvrit les yeux et les fixa sur le public, un sourire en coin. La connexion était instantanée et intense, comme s'il parlait à chacun d'eux individuellement :
Humanoid cats
Love and passion collide
Side by side
We'll survive this wild ride

Il parcourut la scène de long en large, sa guitare vibrant sous ses doigts, chaque pas renforçant les paroles qu'il chantait. L’énergie de la musique punk romantique était presque palpable, et Asher semblait la maîtriser avec aisance.
Les lumières changeaient, passant à des tons plus chauds alors qu’Asher entamait la deuxième strophe :
In the ruins we dance
Hearts beating fast
Our love's a rebellion
It will always last

Il fit un geste de la main libre, comme s'il embrassait tout le public, son regard intense capturant celui des spectateurs :
Woltar's our haven
Our paradise reborn
Together
We'll create a love untorn

La passion dans sa voix était indéniable. Chaque mot semblait chargé d’émotion brute, une déclaration d’amour et de révolte.

Arrivé au refrain, Asher prit un air plus triomphant, levant sa guitare comme un symbole de défi :
In this world reborn
Love will defy
We're the lovers of Woltar
Soaring high

Il sautait presque en rythme avec la musique et échevelée suivant ses mouvements avec une certaine grâce sauvage :
In this dystopian land
Our hearts will ignite
Together we'll fight
Our love shining bright

La foule était en délire, certains chantant avec lui, d’autres se laissant simplement porter par l’intensité de la performance. Asher, complètement absorbé par la musique, se donnait corps et âme, chaque note, chaque parole reflétant la profondeur de son engagement.

En terminant, il fit une dernière montée sur sa guitare, laissant le son s'évanouir lentement alors qu’il reprenait son souffle. Il fixa le public une dernière fois, un sourire fatigué mais satisfait aux lèvres. Avec un dernier geste de remerciement, il quitta la scène, laissant derrière lui une impression indélébile de passion et de révolte, une véritable ode à l’amour et à la survie sur Woltar.


Ce numéro marqua la fin du show. Les lumières se rallumèrent doucement, et de la musique de fond se lança, permettant aux gens de manger, rire, et profiter de cette soirée magique.
Peu avant minuit, un écran géant apparut derrière les grands rideaux rouges, et un décompte commença. Les woltariens le déclamèrent en coeur, jusqu'à ce qu'il passe à 0, et on entendit jusqu'à l'autre bout de Sétia les invités se souhaiter la bonne année.
Dolce monta une dernière fois sur scène et annonça que les bonbons avaient permis de récolter une somme de plus 40 000Wz qui serait partagée entre les artistes. Les acheteurs des bonbons s'étaient d'ailleurs inscrits sans le savoir à une tombola... Le gagnant fut tiré au sort... Ou plutôt la gagnante ! Dolce fila vers Love Lolombe, l'heureuse gagnante, pour parler des modalités de son gain.



Finalement, Opaline monta sur scène.

J'espère que vous avez apprécié le magnifique spectacle qui vient de se terminer. Merci à Dolce et à tous les artistes de nous avoir offert ces instants magiques.
Comme annoncé hier, je vous attends tous maintenant au New Délirium pour continuer la fête !


[Crédits dessins : Démosthène, Emysia, Euphrate, Kachea, Phoenix, Poungou]
[Le tirage au sort a été réalisé sur un site dédié, je l'ai filmé alors n'hésitez pas à revenir vers moi si vous avez un doute ]

4/10/0 Flash info - Sétia News

FLASH INFO a écrit:


L'hôpital psychiatrique cherche encore et toujours sa patiente échappée. Elle est potentiellement dangereuse et a déjà été reconnue coupable de faits de séquestration après des périodes d'obsession sur diverses personnes.

Elle s'est beaucoup manifestée par l'intermédiaire de son blog qu'elle écrit dans divers cyber cafés, la rendant intraçable. Nous ne possédons plus d'enregistrement photographique de l'individu, mais avons sa description détaillée :
Âge adulte, pelage gris, oreilles basses et vertes, rayures tigrées, nez en rectangle bleu, yeux mauves.

Si vous croisez cette personne, merci de contacter immédiatement la police qui sera mise en relation avec l'hôpital.

17/7/0 Les Cerises Bleues - Réouverture

****Les Cerises Bleues est de retour!

Nous sommes ravis de vous annoncer notre réouverture tant attendue, ce dimanche 18/7! Venez vous détendre et savourer une délicieuse tasse de thé fait maison avec des plantes de notre jardin. Laissez-vous tenter par nos irrésistibles pâtisseries artisanales : cookies moelleux, cupcakes gourmands et bien d'autres douceurs vous attendent.

Découvrez également notre coin lecture, où vous pourrez vous plonger dans un bon livre tout en dégustant vos gourmandises préférées. Chez Les Cerises Bleues, le plaisir est à chaque coin de table.

Que vous soyez seul(e), en famille ou entre amis, venez partager un moment convivial dans notre charmant café. Notre équipe vous accueille avec le sourire et la chaleur qui font notre réputation.

Si vous voulez être présents lors de l'ouverture ou être au courant des prochains évènements, merci d'envoyer un message à Bleue Cerise.

A très bientôt chez Les Cerises Bleues!


[HRP: Les invitations pour Les Cerises Bleues seront envoyées les dimanches.]