Date:14/1/2

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2/1/2 Sommaire

2/1/2 Rediffusion réveillon An 2

Les invités affluent en nombre, leurs pas résonnant sur les pavés anciens menant au majestueux château de Sétia, dont les tourelles s’élèvent vers un ciel limpide teinté des dernières lueurs du jour. La façade baignée de lumière dorée accueille les convives dans une atmosphère raffinée.

Dans un recoin stratégique, légèrement en retrait du tumulte du château sans être trop éloigné des festivités, un chapiteau blanc a été installé sur une large place pavée. Des guirlandes lumineuses soulignent les contours de la tente, et une enseigne bien visible indique « Soins & Premiers Secours ». Quelques personnes patientent déjà, où une rangée de chaises permet aux fêtards de reprendre leur souffle après une petite mésaventure.

À l’intérieur, l’espace est divisé en deux zones :
Un coin soins avec des civières et du matériel médical pour gérer les petits incidents (entorses, coupures, crises d’angoisse ou excès de boissons), ouverte toute la soirée et tenue par Orion. Une zone pédagogique où des mannequins de réanimation sont installés sur des tapis, prêts pour des démonstrations de premiers secours, ouverte jusqu'à 23h et tenue par Amanda, qui peut également aider Orion en cas de bobos plus conséquents (sutures à faire etc).

Orion, habillé de sa blouse ouverte sur une chemise noire retroussée aux avant-bras, l’air concentré mais pas stressé se partage entre une entorse à bander et une discussion avec un secouriste bénévole. Son ton est direct, précis, mais rassurant lié a l’habitude des nuits agitées aux urgences de l’hôpital.


Euphrate

Amanda, quant à elle, vêtue de sa tenue d'infirmière, jongle entre les soins et les cours de premiers secours. Elle anime des démonstrations de massage cardiaque, guidant les volontaires avec des explications claires et des encouragements. Entre deux explications, elle rattrape un adolescent prêt à s’évanouir en lui tendant un verre d’eau et une compresse fraîche. Encore quelques heures à travailler puis elle pourrait elle aussi profiter de la soirée.

À l'entrée du château, les portes s’ouvrent sur la salle de bal, où règne une ambiance feutrée et élégante.
Le décor mêle avec subtilité tons rouges et dorés dans un esprit printanier raffiné. De longues tentures rouges profondes, aux reflets satinés, encadrent les fenêtres à vitraux et les murs de pierre claire. Des guirlandes de feuillages verts et de fleurs écarlates ornent les corniches, apportant une touche de fraîcheur naturelle au faste des lieux.
Au centre de la pièce, de grandes tables rondes, nappées de blanc cassé et décorées de centres floraux rouge et or, sont disposées avec soin pour accueillir les invités. La porcelaine fine, les verres taillés et les couverts en argent reflètent la lumière chaude des lustres suspendus au plafond.

À l'intérieur, le long des murs, plusieurs espaces thématiques ont été aménagés avec goût, chacun dans son propre style, sans briser l’harmonie d’ensemble.

Sur la droite, le bar brille de mille feux. Un long comptoir en bois poli, agrémenté de décorations trône sous des guirlandes lumineuses. Des bouteilles aux étiquettes colorées sont alignées sur les étagères derrière le bar. Roxane et Ambre s’activent derrière le comptoir, parfaitement rodées à leur rôle. Roxane, avec son énergie vive et son sourire en coin, jongle entre les commandes en lançant quelques plaisanteries aux clients. Ambre, plus posée mais non moins efficace, mélange habilement des alcools et des jus aux teintes vibrantes, les versant dans des verres ciselés avec une précision experte. Sur un plateau au centre du bar, une rangée de petits cocktails de bienvenue attendent les invités. De petits gobelets remplis d’un liquide légèrement pétillant d’une couleur bleu nuit et une mince brume argentée s’en échappe.

-Premier verre offert par la maison, profitez-en avant qu’on ne les garde pour nous ! lance Roxane avec un clin d’œil, tendant un verre à un nouvel arrivant.

-Une recette spéciale pour l’occasion, ajoute Ambre en essuyant un verre, l’ombre d’un sourire aux lèvres.

-Rafraîchissant, et parfait pour bien commencer la soirée.


Euphrate

Plus loin, tenu par King le fils de Dolce, un stand de parfumerie, aux flacons en verre taillé et aux senteurs raffinées, invite les curieux à choisir une fragrance de soirée.


Euphrate

Un peu plus discret, l’antre de la vieille chouette, un stand à l’éclat feutré s’est installé à l’écart des festivités, drapé de velours rouge et bordé de talismans grinçants. Une table y trône, sur laquelle reposent un jeu de cartes anciennes, un sablier capricieux et une tasse toujours pleine de quelque chose d’inavouable. Pour la modique somme de 2 000 wz, les invités pourront tirer une carte… et découvrir ce que les ombres ont à vous dire. Aucun remboursement possible en cas de frissons.


Poungou

Enfin, sur la gauche, le stand de Meg peut paraître presque simple, mais la propriétaire a mis tous son coeur dans la décoration. Si les invités décident de s’arrêter à ce stand en bois habillé de guirlandes lumineuses et de bouquet de fleurs, la petite bleue leur propose des huîtres ou des scargots cuisinés accompagnés d'une coupe de champoirdine. Attention à leurs robes et costumes, la maladresse de la woltarienne pourrait leur jouer des tours.


Euphrate

Au fond de la salle, en face des lourdes portes d’entrée, une scène sobrement surélevée est encadrée de grands rideaux rouges, prête à accueillir les prestations intérieures de la soirée.

Dans un coin plus intime, un piano à queue noir, parfaitement lustré, attend son musicien dans un silence respectueux sur une petite estrade.

Loona entre dans la pièce, vêtue de sa longue robe vert d’eau, et se dirige vers l'estrade installée dans un coin de la salle. La woltarienne s'assoit derrière le piano, adresse un sourire aux personnes déjà présentes, puis prend un petit instant pour choisir ses premières partitions.


Euphrate

Pour entamer la soirée, la jaune choisit de jouer une valse afin de commencer en douceur et d’attirer plus de personnes vers le son du piano. À la fin du morceau, la pianiste relève la tête et sourit en constatant qu’effectivement, le nombre de personnes dans la pièce a augmenté. Elle tourne quelques pages pour trouver de nouveaux morceaux. Loona recommence à jouer, les notes rappelant cette fois une musique connue, mais empreintes de la douceur du piano. Elle continue sur cette lancée tout au long du bal, permettant ainsi aux personnes souhaitant danser de le faire sur des morceaux familiers, tout en s’imprégnant d’un peu de féérie en cette soirée spéciale.

Alors que les applaudissements accueillant le premier morceau de Loona s’estompent doucement, un léger tintement de verre résonne dans la salle de bal. Les lourds rideaux rouges encadrant l’estrade intérieure s’écartent, laissant apparaître Dolce.

Drapée dans une somptueuse robe fluide, griffée Askem Gloriosa, elle sourit chaleureusement aux invités. Sa silhouette se détache sur le fond rouge, le tissu de sa tenue jouant avec les lumières tamisées. Dans une main, elle tient une coupe de champoirdine, qu’elle lève légèrement pour capter l’attention.


MinEevee

Son regard balaie la salle, assuré, bienveillant. Un sourire franc se dessine sur ses lèvres.

-Bonsoir à toutes et à tous, et bienvenue au château de Sétia pour cette nouvelle année woltarienne !

Sa voix est claire, posée, parfaitement maîtrisée malgré le nombre. Elle remercie les convives pour leur présence, leur élégance, et leur énergie.

-Ce soir, la fête est vôtre. N’hésitez pas à vous aventurer au gré des stands, à vous laisser tenter par un parfum, à consulter votre avenir, ou simplement à vous accouder au bar…

Elle désigne d’un geste souple les différents espaces installés le long des murs. Puis, avec un clin d’œil complice :

-Vous pouvez aussi patienter sagement… Le buffet ouvrira bientôt, et il a été préparé avec passion par Hrago, notre chef pour la soirée.

Les regards s’échangent, les murmures reprennent. Quelques rires discrets s’élèvent. L’ambiance se détend, portée par l’aura de Dolce, toujours aussi rayonnante.

La soirée bat son plein. Les conversations s’enchaînent, les verres tintent, les assiettes se remplissent.

Puis, entre le plat et le dessert, sans prévenir, les lumières baissent lentement. Les conversations se figent d’elles-mêmes, happées par la transition.

C’est au tour d’Opaline d’entrer en scène.

La scène s’éclaire d’une lumière bleue, dévoilant la danseuse placée au milieu, encadrée de sa roue, vêtue d’une robe d’inspiration alkyrienne, au corsage scintillant. La musique relève de la même inspiration. Après un début assez lent au cours duquel Opaline semble jouer et prendre la mesure de son agrès, le rythme s’accélère et la danseuse se met à enchaîner les différentes figures techniques avec une aisance souple et gracieuse, sans aucun effort apparent. Les pas de base, les vrilles, les figures en suspension ou en position inversée, les développés et les tours se succèdent sans temps mort et s’accordent à la perfection à la mélodie.


Euphrate

Dans ces enchaînements fluides, rien ne permet de deviner les heures passées à régler les différents mouvements pour qu’ils soient en parfait accord avec la musique, ni les sollicitations permanentes du corps finement musclé pour maintenir l’agrès en mouvement. Dans les mains d’Opaline, la roue semble avoir acquis une vie propre pour se plier au moindre des désirs de la woltarienne qui, de son côté, semble faire fi des lois de l’équilibre et de la pesanteur. Sa robe virevolte au gré des mouvements pour les amplifier et les rendre plus aériens encore. La musique s’accélère à nouveau et prend un rythme plus syncopé pendant que la lumière bleue vire lentement au rouge pour un final durant lequel Opaline effectue plusieurs tours de piste en vrilles toujours plus rapides avant de revenir au centre pour les dernières figures techniques. La mélodie revient à son rythme initial, la lumière bleue nimbe à nouveau la danseuse qui, lentement, se laisse aller sur le sol pour paraître s’endormir au centre de sa roue qui, elle aussi, paraît s’abandonner au sommeil.

Opaline quitte la scène sous les applaudissements, et Dolce réapparaît, annonçant le numéro suivant.

-Sans plus de cérémonie, veuillez accueillir Iskander de Pern !

À l'annonce de son nom, le woltarien au pelage nacré réajuste les lunettes perchées sur son museau crochu, et s'avance sur la scène sans ressentir le moindre malaise face aux centaines de visages tournés sur lui. Une marée arc-en-ciel de spectateurs colorés et divers, certains prêtant pleinement attention au nouvel "artiste", d'autres ne le regardant qu'au travers de leurs écrans, woltphones dressés en l'air en l'attente du spectacle à venir. Et une bonne portion de l'audience est, enfin, en conversation entre eux, le brouhaha constant mais pas le moins du monde perturbant pour Iskander. Avec un sourire en coin qui paraît presque timide, le psychologue pousse devant lui un chariot en métal, recouvert d'une nappe blanche illustrée de fleurs aux pétales vibrants de bleus, de roses et de jaunes. Les couleurs de Zagrej, sa ville natale, nichée là-haut dans les montagnes au détour de Tegdij. Sa tenue fait aussitôt sensation - folklore zagrejien oblige, le mâle est vêtu d'une tunique florale aux épaules coiffées de froufrous, et d'une "jupe" (le mot exact est "kilt") qui donne la fausse impression qu'Iskander de Pern aime se déguiser dans le genre opposé. Ignorant complètement les sifflements et les rires d'une partie de la foule, le psychologue déballe avec un flair théâtral la boîte trônant sur son chariot - dévoilant et déposant uns à uns les verres en cristal sur sa table improvisée. A leur suite apparaît un bidon d'eau, que le nacré utilise avec un regard sévèrement calculateur, langue coincée entre ses crocs, pour remplir chaque verre d'une quantité d'eau variable.

-Merci à tous pour votre patience !

Lance enfin "l'artiste" d'un jour, son expression mi-amusée, mi-désolée faisant éclater les premières tables de spectateurs d'un petit rire, charmés malgré eux par la simplicité qu'exsude le woltarien au pelage doux comme la poudreuse recouvrant les pics montagneux.

Et pour éviter de faire de longs discours barbants - comme on le lui reproche si souvent au-dehors de son cabinet - Iskander lève enfin les pattes pour demander un silence pluuuuuuus ou moins total sans rien ajouter de plus. Plisse un oeil. Mouille les bouts de ses doigts d'une patte puis de l'autre en les trempant dans le verre le plus proche. Et entame son morceau.


Cardya

Les premières notes féériques de Hallelujah, chanson populaire à la gloire éternelle de Pala, vibrent à travers la foule, portées par les microphones enregistrant la performance d'Iskander sur scène. Envoûté malgré lui par les sons qu'il produit, le nacré oublie un instant la foule, et s'adonne entièrement à cet art ancestral inventé par sa tribu, et transmis de générations en générations. Juste un petit pincement au cœur en repensant à sa ville. A son chez lui, loin d'ici.

Il fausse une note, ou deux. S'excuse d'un petit haussement d'une épaule, le sourire ne quittant jamais ses lèvres barrées de rayures; il n'est pas un pro, et tant pis ! Il ne s'est inscrit que pour participer, et rencontrer de nouveaux museaux sympathiques. Et aussi, au passant, pour marquer le nouvel an comme il se doit. Un nouvel an qu'il espère marquera enfin un tournant dans sa vie. Un nouvel an qui le verra ne plus commettre encore et encore les mêmes erreurs... A la fin du morceau, Iskander s'incline avec une petite pirouette dramatique, se nourrissant comme un affamé de l'attention et des rires sans même s'en rendre compte. Il remercie la foule - un clin d'œil chaleureux et pétillant d'excitation pour Izzy qui l'applaudit dans la foule, sa fille chérie dans un univers parallèle sans aucun doute possible - avant de ranger tout son matériel, refusant l'aide de deux membres du staff qui s'approchent aussitôt, les remerciant à la place chaleureusement et serrant la patte des deux, les laissant un peu médusés dans le sillage de sa bonté et bonhommie contagieuses.

Le gris est suivi de près par Dolce, qui annonce le dessert.

-Remercions notre chère Leila d’avoir préparé les desserts de ce soir ! Elle nous a même concocté un gâteau pour l’occasion, je vous laisse en profiter !


Euphrate

Un magnifique gâteau aux trois chocolats, raffiné et élégant avec une touche de vanille et de chantilly fait son entrée, entouré de nombreux desserts, laissant l’occasion aux convives de se régaler à nouveau.



Alors que certains invités terminent encore leur dessert, un léger mouvement agite la scène. Les rideaux rouges se ferment doucement, et dans un souffle de surprise, un écran géant se déroule lentement depuis les cintres, couvrant toute la hauteur de l’estrade.

La salle s’assombrit. Un instant de flottement, puis l’image apparaît.

Dolce, en plan serré, apparaît à l’écran, micro en main. Sa robe scintille doucement sous les lampions. Son regard malicieux et son sourire en coin trahissent l’annonce à venir.


Poungou

-Bonsoir à nouveau, chers invités. Si certains d’entre vous trouvent la soirée un peu… trop calme pour l’instant il est peut-être temps de digérer un peu tous ces bons petits plats.

Elle marque une pause, avant de poursuivre.

-Je vous invite à me rejoindre dans les jardins, où une autre scène a été installée spécialement pour ce soir. Et cette fois, préparez-vous à en prendre plein les yeux… car un véritable show vous y attend.

Des murmures enthousiastes parcourent la pièce.

-Et pour ceux qui préfèrent la douceur de cette chaleur, pas d’inquiétude : vous pourrez suivre chaque prestation ici même, grâce à cet écran.

L’image se fige une seconde sur le sourire de Dolce, puis s’efface en fondu. Une douce lumière se rallume dans la salle.

Déjà, des convives se lèvent, intrigués, excités. Certains choisissent de rester à table, d’autres se dirigent vers les portes vitrées qui mènent aux jardins illuminés.

Ils y trouvent en effet une scène dressée pour l’occasion, éclairée de toutes parts, et une jeune femme y attend déjà.

Elle porte un débardeur noir simple, une jupe courte légèrement effilochée, serrée à la taille par une ceinture à clous. À ses poignets, à son cou, des bijoux métalliques, lourds et brillants, tintent légèrement à chacun de ses mouvements. Sa mèche colorée de violet retombe sur le côté de son visage, faisant écho à sa tâche frontale.


Euphrate

Elle attrape le micro, inspire. Un tonnerre de batterie et de guitare retentissent. Les premières notes qu’elle entonne enfin résonnent, brutes, tendues. Elle se tient droite, plantée face au public, les yeux levés vers les visages qui la scrutent.

Sa voix est rauque, éraflée, mais vibrante. Chaque mot sort avec une intensité contenue, comme s’ils lui échappaient de justesse. Elle avance lentement, regarde droit devant elle, puis vers le sol. Un pied tape le rythme. Une main serre le micro plus fort.

Son regard se fait plus sombre, presque douloureux. Elle vit chaque mot. Elle le balance sans filtre, sans joliesse inutile.

Le silence retombe un instant… puis le final arrive. Sa voix s’élève, presque brisée, mais puissante.

I need your love
I'm a broken rose
Oh, baby, take me from this hell
It's my life
Save me from myself !!


Un souffle passe alors que les instruments se taisent en même temps qu’elle. Elle reste figée, un bras tendu vers le vide, les yeux mi-clos. Puis elle rouvre les paupières. Les projecteurs s’éteignent lentement, la laissant dans la pénombre, sous les applaudissements du public.

Pas de révérence. Pas de sourire. Juste Nana, qui lâche le micro et descend de scène, laissant l’air vibrer de son cri muet.

La maîtresse de cérémonie réapparaît pour scander son nom.

-Nana Ego ! Merci à elle pour cette prestation ! Enchaînons tout de suite avec Arya Sweety !

Alors que la nuit tombe doucement, Arya fait enfin son entrée sur scène, guitare acoustique au creux des mains et collée contre son buste. Toute vêtue de noir, elle s'approche du micro et compte bien s'emparer de la scène le temps de sa nouvelle chanson.


Euphrate

-Bonsoir Sétia! J'ai voulu profiter de ce nouveau gala organisé par Dolce pour vous jouer ma toute nouvelle chanson écrite et composée sous les tropicocotiers ! Après tout ce qu'on a pu vivre, j'ai perdu espoir... Longtemps...

Le regard d'or liquide se lève sur l'assistance dans un blanc avant qu'elle esquisse un franc sourire, plein de confiance.

-Et avec ce que je sais faire de mieux, je me suis dis qu'il fallait que je me serve de ce moment de faiblesse comme d'une force... Et que cette force devienne une hymne pour raviver l'espoir en chacun de nous. This is our fight song !

Les lumières s'éteignent presque et laissent place à une ambiance tamisée et les musiciens se trouvant derrière la wolt flamboyante lancent les premières notes avant que la voix d'Arya ne se mêle à eux. Les yeux clos, la jeune artiste débute doucement avant de donner plus d'intensité dans sa voix, vivant presque ses paroles. Le refrain arrive et les yeux d'or s'ouvrent, balayent le public d'un regard puissant et appuyé comme si elle voulait transmettre sa force de vivre à chaque personnes présentes. Elle continue sa prestation en incluant le public, ne le lâchant pas du regard, jusqu'à ce que les lumières se rallument sur sa silhouette et que les dernières notes sonnent la fin de sa prestation. Elle remercie chaleureusement Dolce pour cet évènement, le public et toutes les personnes qui agissent de près ou de loin pour le bon déroulement du WAS. La beige en profite pour annoncer au micro le prochain arrivant.

-Ne laissons pas l’énergie retomber ! Tout de suite, un nouveau prodige : Isaac Nurs ! Il sera suivi du trio que nous adorons, composé d'Anthony, Clarissa et Alyce Kira !

Le son d'une enceinte mal réglée fuse dans l'air quelques secondes avant qu'au rythme de cinq énormes tambours à la toile poussiéreuse, frappée par des woltariens torse nu, n’apparaisse de nouveau la scène. L’un des batteurs tourne, contre son poignet, le bâton qu’il frappe contre la peau du tambour avant de le porter devant ses lèvres et de se retourner dans un vif mouvement.

Et sous les lumières brûlantes, Isaac Nurs se démarque, son torse luisant d’huile et son visage maquillé, ses cils agrandis, son pantalon cargo déchiré par endroits. On devine dessous des motifs à carreaux de différentes teintes, des mouchoirs sortant de ses poches et un bandeau aussi doré que le bout de ses oreilles, noué à l’un de ses biceps, alors que sa voix se met à accompagner le rythme, sec et tranchant, qui résonne tout autour de lui et dans l’audience. Tantôt, les tambours s’arrêtent pour que les voix mêmes des batteurs s’élèvent dans un chœur de voix avec celle du chanteur, dont le regard émeraude défie le ciel et les étoiles, même les lunes, de lui tomber dessus s’ils l’osent.

Avant que les coups, acharnés et rythmés, ne reprennent, accompagnés de claviers, de guitares, de basses, il enjoint la foule à frapper dans ses mains, s’accroupissant tout en marchant drôlement, micro contre sa bouche, entonnant ses paroles avec férocité. Le calme revient et seule la respiration d’Isaac s’entend un moment, alors qu’il prend de deux mains, tremblantes, le micro, fermant ses paupières une seconde, avalant ses lèvres, faisant glisser ses crocs limés contre celle inférieure avant de souffler...

Oh you ready ? One, two, three !


TheGrimR

Ce sont les yeux clos qu’il reprend, la voix plus lasse, traînant sur les mots, avant que son museau ne se fronce comme ses mains se crispent alors que les notes plus hautes fouettent l’air, lui volant celui de ses poumons. Et c’est parfois en titubant, assommé par ses propres paroles, son propre effort, qu’il parcourt la scène. Des mains le relancent au milieu de la scène pour continuer et, avant qu’il ne puisse réaliser, il s’entend, comme la foule, entonner :

Aaaand I know I could be enouuuuugh !!!

Le velours amaryllis de ses paupières se lève alors, révélant les deux émeraudes brillantes. La sueur mêlée à ses larmes, et c’est avec tout ce qui lui reste dans les poumons et les veines qu’il finit sur sa dernière chanson, se laissant tomber à genoux, ouvrant les bras, relâchant sa tête vers l’avant pour accueillir les applaudissements et le noir complet d’une scène qu’il doit, déjà, quitter.

La scène est plongée dans le noir alors qu’un enregistrement débute très doucement. Trois faisceaux blancs s’allument, révélant le trio de musiciens installés là, les têtes baissées, comme si chacun attendait un signal. Du bleu sombre surgit en même temps que le crescendo de l’enregistrement, mettant plus en lumière les Kira qui ont repris leurs violoncelles électriques pour Anthony et Alyce, et la batterie pour Clarissa. Cette année, tous les trois sont vêtus de tenues plus rock mettant en valeur une veste en cuir.

Sans même qu’ils n’aient à se regarder, les violoncellistes lèvent leurs archets, reprenant le motif rythmique entamé par la basse invisible. Sur la levée de la fin de phrase des cordes, la batterie s’engage à coup de caisse claire, rejoignant le duo en une continuation du même motif pendant douze mesures additionnelles. Sans hésiter, Anthony quitte son tabouret pour se lancer dans la mélodie, mettant son énergie usuelle d’habitué de la scène dans ses coups d’archet et ses glissandos subtils. Son langage corporel indique plutôt celui d’un guitariste rock que d’un violoncelliste, mais c’est là tout le fun de la prestation. Alyce pique la mélodie de son père, restant bien droite et sérieuse sur son tabouret, démontrant plutôt son entraînement classique malgré la musique qu’elle joue. Elle y met pourtant du coeur, égalant l’intensité musicale de son paternel.


Euphrate

Les cordistes se rejoignent dans la montée qui annonce le thème principal, les coups d'oeil et les sourires complices ne manquant jamais à l’appel. La douce dorée est la première à faire entendre LE thème, se montrant encore conservatrice dans sa manière de jouer pendant que le bleu nuit s’amuse à sa gauche avec des coups plus rythmiques que mélodieux. Le jeu continue ainsi avec Alyce en lead. Cette fois, elle descend vers le chevalet de son instrument, allant chercher les notes plus perçantes dans sa répétition. Le lead bascule à nouveau du côté d’Anthony pour la reprise du thème avant que sa fille ne le lui vole encore. Le tout est un échange équilibré entre les violoncellistes (ou un duel pour être la vedette, dépend de comment on le voit !)

Sur la fin de phrase de sa soeur, Clarissa marque une transition avec des punchs bien placés, ouvrant la voie à son père. Celui-ci s’engage dans un solo où il semble oublier quel instrument il joue, adoptant des poses rock, le regard perçant, et parvenant à tirer du violoncelle des sonorités plus sauvages et proches de ce qu’on s’attendrait d’une guitare. Alyce n’attend pas qu’il finisse, guidant sa famille dans une montée de ton sur cette reprise du thème. Anthony n’arrive plus à se tenir tranquille à ce stade, abandonnant de nouveau son tabouret pour faire scream son instrument sans se gêner, son énergie de fou vibrant autant dans ses mouvements que dans les cordes.

Le trio revient alors dans le motif qui a débuté sa prestation, les lumières maintenant blanches et dorées continuant leur danse qui a suivi le rythme de la musique tout le long du show. Clarissa, ayant l’honneur de clore le numéro, s’active sur un fill de batterie parfaitement coordonné avec sa famille. Les musiciens laissent résonner leurs dernières notes, s’éclipsant de scène sous la couverture de la noirceur.


--- Pendant ce temps…
La nuit tombée, un ciel d'encre s'étire jusqu'à perte de vue par-dessus les oreilles dressées de la foule qui se presse autour des multiples scènes de spectacle, le Festival du Nouvel An battant son plein et ne donnant aucuns signes d'essoufflement. L'un des suivants à passer, Dullahan reste en retrait tandis qu'il patiente dans les coulisses. Il est DJ, ce soir, et non pas hackeur de l'ombre. Le changement dans sa routine est... acceptable. Non pas qu'il soit ici par choix. Quelqu'un s'approche pour lui parler. Staff, ou un autre artiste, peu importe - Dullahan ignore royalement la personne, son masque de visage woltarien - complet avec staches et oreilles rondes - et formés de polygones argentés et réfléchissants ne renvoie qu'une expression neutre. Apathique. Les écrans où ses yeux sont censés êtres sont OFF. Comme si... rien ne se trouve en-dessous. "C'qu'une illusion, mais même... brrrr, il donne froid dans l'dos !" pense la personne avant de s'éloigner, oreilles applaties sur son crâne. Sans savoir pourquoi l'inconnu l'a fait se sentir aussi... profondément... mal. Dullahan sourirait s'il le pouvait. Un sourire mauvais, carnassier. Il s'emmerde royalement. Quoi de neuf...
---Retour à la scène


Désormais habitués à la voir courir sur scène entre chaque présentation, quelques rires fusent en voyant Dolce revenir, un sourire un peu grimacé semblant vouloir dire “eh oui, encore moi”.

-Pour les prochains artistes, je vous laisse en compagnie de ma famille : Quinny et Yamaha. Ils seront suivis de l’incroyable Dullahan, qui clôturera ce show ! Réservez-leur bon accueil !

Un projecteur s’allume, projetant sur le fond de la scène une ville stylisée aux teintes pastel, où les ombres s’étirent sous la lumière de néons vibrants. Yamaha et Quinny se tiennent face à face, parfaitement immobiles, figés dans une tension latente. La première note résonne, et ils entament leur chant, leurs voix s’entremêlant dans une harmonie troublante, oscillant entre douceur et défiance. Leur présence sur scène est hypnotique. Yamaha porte une veste oversize noir et blanc aux motifs géométriques, un pantalon fuselé qui allonge sa silhouette féline et des baskets montantes aux reflets métalliques. Son col est légèrement relevé, son attitude oscillant entre nonchalance et provocation. Quinny, quant à elle, arbore un bomber court d’un rouge profond, orné de broderies abstraites dorées. Sous la lumière, son pantalon ample en tissu souple joue avec les mouvements de son corps, soulignant chaque geste. À ses pieds, des sneakers blanches contrastent avec le reste de sa tenue, ajoutant une touche de légèreté à sa silhouette affirmée.

Ils se déplacent comme s’ils étaient des reflets l’un de l’autre, chaque pas répondant à l’autre dans une chorégraphie millimétrée. Yamaha avance, Quinny recule. Il lève une main, elle l’imite avec un décalage infime, leurs gestes s’accordant à l’unisson avant de se heurter dans une opposition feinte. Ils incarnent cette relation ambiguë, entre complicité et rivalité, entre amour et affrontement. La scène se métamorphose au gré de leurs échanges. Derrière eux, les immeubles stylisés semblent tanguer légèrement, comme si la ville elle-même était vivante. Lorsqu’ils se défient du regard, des ombres exagérées se projettent sur les murs, étirant leurs silhouettes en spectres imposants. Puis, d’un pas vif, Quinny frôle Yamaha, tournant autour de lui avec l’agilité d’un félin, son sourire en coin trahissant autant la provocation que l’attachement.

Leur chant devient plus intense. Yamaha articule les paroles avec une tension palpable, son regard perçant cherchant celui de sa sœur. Quinny, elle, réplique avec une voix plus aérienne mais tout aussi déterminée. Leurs expressions sont théâtrales : un froncement de sourcils, un éclat de défi dans les yeux, une esquisse de sourire narquois… Ils racontent cette histoire où l’autre est à la fois indispensable et insupportable. Les lumières suivent le rythme de leur échange : des éclats néon, des flashs qui accentuent leurs déplacements. Un instant, la scène se fige presque, Yamaha tendant la main vers Quinny, comme une tentative de réconciliation. Mais au dernier moment, elle pivote, échappant à son geste, avant de le rattraper dans un jeu de regard troublant. Ils ne peuvent se fuir. Le climax de la performance est marqué par une danse acrobatique où leur lien éclate au grand jour. Yamaha bondit, esquivant un geste vif de Quinny qui frôle son épaule. Elle répond par un pas ample, sa silhouette se détachant sous un projecteur vacillant. Ils tournent autour l’un de l’autre, leurs vêtements captant la lumière et accentuant la fluidité de leurs mouvements. Leurs paroles se chargent d’une mélancolie poignante, jusqu’à ce qu’enfin… leurs voix s’apaisent.

Leur dernier échange est presque silencieux. Plus de confrontation, seulement une compréhension tacite. Yamaha pose une main sur l’épaule de Quinny, et cette fois, elle ne recule pas. Leur chant s’achève dans une note suspendue, tandis que derrière eux, la ville s’efface, laissant place à une lumière tamisée. Un dernier regard, puis ils quittent la scène. Le silence est d’abord absolu, avant qu’une vague d’applaudissements n’explose dans la foule.


Démosthène

Dullahan s'avance sur la scène avec une nonchalance aisément méprise pour de l'orgueil de diva. Ne répondant à aucun regard ni sifflement dans la foule, ni ne daignant se tourner vers eux, le woltarien se débarrasse de son long manteau noir qu'il abandonne au sol, se retrouvant dans son sempiternel blouson de la même couleur. Ses pattes gantées de noir se posent sur la console de mixage, déjà placée à ses ordres secs aux membres du staff en coulisse, sa voix spectrale n'ayant pas manqué de faire se dresser les poils de leurs crêtes. Il lance le premier morceau - les LED placées dans les yeux de son masque s'allumant pour former des cercles tournoyants et clignotants de lumières néon. Le morceau, qu'il se met à remixer live pour la foule, est de sa création. Un remix lourd et dark d'une chanson Sétianne populaire. Les paroles hantées de "Vois sur ton chemin..." résonnent à travers les enceintes, et Dullahan semble enfin prendre réellement vie. Il s'ébroue, ses pattes virevoltent sur la console, et les milliers d'écrans qui se mettent à filmer sa performance forment tous ensembles un agglomérat d'énergie électrique... un halo invisible mais pulsant de verts et de mauves pour le regard perçant et surnaturel du DJ, dissimulé derrière ses LED tournoyants. Halo gigantesque qui, sous l'influence de la musique digitale que les pattes de Dullahan produisent et empoisonnent, se met à agir sur la foule. Pensées négatives. Cauchemars longtemps enfouis. Tout remonte à la surface de tous ces esprits innocents - et moins innocents, alors même que les woltariens, confus par ce qu'ils ressentent, continuent de danser et de se déhancher, et de filmer sans cesser. Et quelque part dans la foule, sa prochaine victime. Bientôt visible à lui. Mais pas encore.


Cardya

Le second morceau remixé est "Ainsi bas la vida", une autre chanson populaire Sétianne puisque Dullahan s'est assuré de plaire à son public cible, son pouvoir insidieux les gardant captivés alors même qu'il les torture sans merci. Personne ne gardera un seul souvenir de ces horribles moments, dès l'instant où il éteindra sa console. Tout le monde ne se souviendra que de s'être trémoussés sur la musique enivrante. Et d'avoir passé un moment... incroyable, mais peu sûrs de si c'était vraiment en bien ou en mal. À travers le halo d'énergies siphonnées directement à la source - la foule en délire - Dullahan continue de chercher. Il ne la voit toujours pas. "Pas de panique... rien qu'un contretemps."

Son dernier morceau est le plus parlant. "Hunter" - une chanson tegdijienne qui avait fait fureur dans les boîtes de nuits plusieurs années auparavant. Et dont les paroles lui donnent un certain plaisir mesquin à détoner à plein volume à travers la scène. I am the hunter... (je suis le chasseur) Heed my calling... (entend mon appel) Lock and load, come running to me... (prépare toi, viens à moi) Dancing through the midnight... (dansant au bout de la nuit) Enfin, le halo pulse, enfle telle une bulle de savon malfaisante - et libère enfin la foule de son emprise néfaste pour révéler aux yeux du "chasseur" sa victime, choisie par les dieux ancestraux pour passer ce soir de nouvel an de vie... à trépas. "Bonne année," pense Dullahan avec une satisfaction perfide; le soulagement, enfin. Finissant son morceau, Dullahan ne prends pas la peine d'éteindre sa console. Il s'élance à travers la scène, et saute au milieu de la foule qui pousse des cris animaux d'excitation, ayant parfaitement oublié le petit numéro de subjugation mentale dont ils ont été victimes. Porté momentanément sur les pattes des woltariens chauds de continuer à faire la fête jusqu'au bout de la nuit, Dullahan finit par se dépêtrer d'eux.

Personne ne semble le voir dès le moment où ses pieds chaussés effleurent le sol. Les regards se détournent, comme manipulés par une force inébranlable, malgré eux. Personne ne peut plus l'arrêter à présent. Glissant une patte gantée dans son dos, Dullahan dévoile une lame comme sortie du néant. Le pommeau est en métal - argent luisant sous la lumière de la lune suspendue là-haut dans le ciel; son seul témoin. Et sa lame est une longue flamme verdoyante, qui se dresse telle une sainte croix touchée par la magie de Pala dans la semi-obscurité. Sans s'arrêter un seul instant, Dullahan s'avance à travers la foule, poussant quelques woltariens de côté de-ci, de-là. Hors de son passage. Hors du chemin qui le sépare de sa destinée.

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Personne n'est témoin de ce qui arrive ensuite. Personne ne le voit, ni ne s'en souvient. Dullahan se glisse discrètement hors de la zone du Festival, épée nul part en vue. Une âme de plus "à sa ceinture". S'il le pouvait - il siffloterait.
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L’euphorie laissée par le DJ a du mal à se dissiper. Soudain, les lumières s’intensifient. Dolce est de retour sur scène. Un silence progressif gagne la foule, comme un frisson qui parcourt l’assemblée.

Sa silhouette se découpe nettement sous les spots. Elle tient un micro à la main, son regard vif balayant les visages rassemblés. Elle sourit, lumineuse.

-Mes chers amis !

Un murmure d’anticipation s’élève alors qu'une énorme urne est amenée sur scène à ses côtés.

-Je pense que vous avez assez attendu ! Avec plus de 1000 bistickets vendus, nous allons découvrir les quatre gagnants de la tombola ! Il s'agit de...

La beige fourre sa main dans l'urne, en ressortant 4 bouts de papiers. Elle appelle à tour de rôle, Kitty-LouveDesLys, Amanda Hunter, Rosa Negro et Lena Gash qui sont toutes les quatre invitées à la rejoindre sur scène pour recevoir leur chèque. Ils repartent un sourire aux lèvres, et la scène est débarassée de son matériel pour faire place à un écran géant.

Dolce attire l'attention à nouveau, alors que l'écran s'allume sur un compte à rebours.

-Il est presque l’heure. Préparez-vous à dire adieu à cette année… et à accueillir la nouvelle avec tout ce qu’elle promet !

Elle lève le bras, tendue vers le ciel étoilé.

-On y va ? Ensemble… Dix… neuf… huit…

La foule se joint à elle, la tension monte, les voix s’unissent.

-Trois… deux… un… BONNE ANNÉE !!

Et soudain - le ciel explose.

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Un feu d’artifice monumental jaillit au-dessus du château, embrasant la nuit de mille couleurs. Des gerbes dorées, des éclats rouges, des spirales blanches, des comètes qui s’élèvent puis se déploient en cascades… Chaque explosion illumine les visages tournés vers le ciel, éblouis, émerveillés.

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Dolce, sur scène, lève sa coupe avec élégance. Son sourire est calme, mais dans ses yeux, une étincelle de fierté brille.

Le nouvel an woltarien est lancé. Avec éclat.

Crédit dessin : Cardya, Démosthène, Euphrate, MinEevee, Poungou TheGrimR- Disclaimer : Certains décors sont issus de l'IA par soucis de praticité.
Le tirage au sort a été réalisé sur un site dédié et filmé, si vous doutez de ma bonne foi n'hésitez pas à demander à voir la vidéo.

1/10/1 Nouvelle avancée scientifique - Implant occulaire

Un chercheur borgne révolutionne la vision avec un implant oculaire bionique

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SÉTIA – Après des mois de recherches acharnées, le centre technologique de Sétia vient de franchir un cap majeur dans le domaine de la bionique : le développement d’un implant oculaire révolutionnaire. Ce prototype, destiné à redonner la vue aux personnes atteintes de cécité partielle ou totale, a été conçu par un chercheur dont l’histoire personnelle donne encore plus de poids à cette avancée : lui-même borgne, il a décidé de tester son invention sur son propre œil.

Fruit d’un travail de longue haleine, cet implant repose sur une technologie de pointe combinant capteurs neuronaux et optique de précision, permettant au cerveau d’interpréter des images en haute résolution. « C’est une première mondiale à ce stade de développement », affirme un porte-parole du centre. Toutefois, des tests rigoureux devront encore être menés pour évaluer la fiabilité du dispositif et ses éventuels effets secondaires.

Si l’implant se révèle concluant, il pourrait à terme bouleverser la vie de milliers de personnes souffrant de déficiences visuelles, en leur offrant une alternative aux prothèses classiques. « L’objectif ultime est de rendre ce type de technologie accessible au plus grand nombre », confie le chercheur, déterminé à faire de son handicap une force pour l’innovation.

Reste désormais à voir si cette prouesse technologique tiendra ses promesses. Les prochains mois seront décisifs pour valider son efficacité et envisager une possible commercialisation.

21/9/1 Rediffusion réveillon An 1

L'orangerie du château de Sétia avait été métamorphosée pour l'occasion, rayonnant de splendeur et d'élégance. En franchissant les grandes portes en verre, les invités étaient accueillis par une explosion de lumière et de couleurs. De majestueuses guirlandes lumineuses, semblables à des étoiles filantes, descendaient des plafonds voûtés, illuminant chaque recoin de la vaste salle.

Les murs étaient ornés de tentures de velours rouge profond, ajoutant une touche de chaleur et de luxe à l'espace. De grands miroirs dorés réfléchissaient la lumière des chandeliers en cristal, créant une ambiance féerique. Des arrangements floraux somptueux, composés de roses blanches et de lys, étaient disposés sur des tables élégamment dressées avec des nappes en satin argenté. Les bougies scintillaient doucement, ajoutant une lueur douce et romantique à l'ensemble.

Au fond de l'orangerie, une scène imposante avait été érigée, prête à accueillir les artistes qui allaient enchanter les invités tout au long de la soirée. Un piano à queue noir, brillant sous les projecteurs, attendait avec anticipation les doigts habiles des musiciens. Des chaises en velours rouge avaient été disposées en rangées impeccables devant la scène, offrant une vue parfaite pour le spectacle à venir.

L'air était rempli d'une excitation palpable, les murmures des invités se mêlant aux premiers accords de musique classique jouée en arrière-plan. Des serveurs en uniforme déambulaient gracieusement, offrant des coupes de champagne pétillant et des amuse-bouches raffinés. Les rires et les conversations animées créaient une atmosphère de convivialité et de joie.

C'était une soirée magique, marquée par le retour tant attendu d'un événement grandiose pour célébrer le réveillon de la nouvelle année. Les artistes, de talentueux musiciens, chanteurs et danseurs, avaient promis un spectacle inoubliable, et l'orangerie, somptueusement décorée, offrait un cadre digne de cette occasion mémorable. Les souvenirs de cette nuit, remplie de beauté, de musique et de réjouissances, allaient longtemps rester gravés dans les mémoires de tous ceux qui avaient eu la chance d'y assister.

Quelques stands animaient également l'espace. En effet, d'un côté, les visiteurs pouvaient rencontrer Talie Blackrow, jeune créatrice de vêtements et accéssoires. Passionée de mode depuis son plus jeune âge, Talie s'était donné le défi d'ouvrir sa propre boutique de vêtements, d'abord à Setia, et comptait bien s'étendre à tout Woltar. Son style ecléctique et coloré, et ses créations sur-mesures sauraient s'adapter à tous les Woltariens et Woltariennes ! Au programme pour ce premier WAS : des créations uniques, des bijoux fantaisies, et la découverte de cette jeune femme haute en couleurs.



Un bruit d'eau se faisait entendre de l'autre côté de la pièce, les curieux découvriraient alors le stand d'Anastasia Feniksova, qui déclamait ainsi : Tropico s'invite au WAS ! Venez vous essayer au surf, au coeur de Setia, grâce au simulateur, et aux conseils avisés d'une authentique professeur de surf agréée par la grande école de Tropico ! Une activité pour les petits, et les grands, avec différents niveaux d'intensité, pour les Wolts en recherche de sensations fortes !



Malgré l'ambiance luxueuse du lieu, rien ne détonnait ou ne choquait. Tout le monde avait été le bienvenu, et l'atmosphère était chaleureuse. Les invités avaient déjà eu le temps de déambuler dans la salle lorsque la maîtresse de cérémonie fit enfin son apparition sur la scène. La lumière se tamisa, et des projecteurs furent braqués sur elle.



Dolce était vétue d'une robe créée à l'époque par soeur adoptive, portée disparue. L'émotion sur son visage était palpable, mais son naturel de show-woman l'aida à rester purement souriante, campée sur ses grande jambes. Micro en main, elle s'adressa à l'assistance d'une voix chaleureuse :

"Merci à tous d'avoir répondu présents pour cette édition spéciale du Woltar All Stars ! Mon père n'est peut-être plus parmi nous aujourd'hui, mais je suis certaine qu'il aurait été fier de tout ce qui a été accompli en si peu de temps ! Aujourd'hui, je ne danserai pas, alors je ne vais pas m'attarder et voler la vedette à qui que ce soit." Elle pointa du doigt le piano qui trônait non loin d'elle. "Un piano seul est un piano triste ! Chers invités, veuillez accueillir notre toute première artiste ! Notre sublime pianiste : Loona Naru ! Dolce s'éclipsa, laissant place à une autre jeune femme, sous les applaudissements des spectateurs.

Un projecteur s’alluma en illuminant seulement le centre de la scène du WAS où se trouvait le grand piano à queue.
La prochaine artiste se glissa sur la scène, avançant dans la pénombre. Elle entra alors dans le halo de lumière pour dévoiler son pelage jaune et sa longue robe violette.
Loona salua le public d’un sourire timide avant de s’installer au piano. Le silence régna encore quelques instants, les mains de la pianiste survolant les touches sans y toucher.
Enfin, elle attaqua les premières notes d’une musique douce. Se laissant emporter par le morceau, Loona entra dans sa bulle laissant ses doigts voler d’une note à une autre. La pianiste joua avec les émotions de ses spectateurs en alternant entre intensité et douceur.
Arrivée à la fin du morceau, elle laissa résonner la dernière note en s’imprégnant de l’émotion encore palpable, et peut être aussi pour empêcher quelques larmes de couler.
Délicatement, la jaune se releva avant de se tourner vers le public pour les saluer, les yeux brillants et le sourire aux lèvres. Elle remercia silencieusement ce public avant de s'éclipser aussi discrètement qu’à son arrivée.




Dolce réapparut toujours aussi souriante pour annoncer le prochain numéro, alors que le public acclamait encore la belle pianiste.

"N'était-elle pas fabuleuse ? Quelle magnifique entrée en matière ! Sans plus de cérémonie, voici un superbe trio familial, qui saura enchanter vos oreilles : Anthony Kira et ses filles, Clarissa et Alyce ! Conclut-elle en disparaissant derrière les rideaux rouges.

La scène était éclairée de blanc et de bleu. En son centre mais avec une touche de recul trônait une batterie bien surélevée sur son stand aux draperies noires. Droit devant, l’avant-scène était occupée par une large plateforme habillée de deux bancs, d’une panoplie de ce qui ressemblaient à des haut-parleurs tournés vers ces derniers, et d’une myriade de fils qu’il était possible de remarquer sous le reflet des projecteurs mais qui se fondaient autrement avec le noir environnant.

Après que leur numéro fut annoncé, les trois têtes aux larges oreilles turquoise se révélèrent depuis les coulisses du côté jardin. Alyce Kira, violoncelle et archet en mains, était au devant de la cavalcade, s’avançant rapidement vers le banc côté cour. Elle s’y installa avec vitesse, semblant espérer que son instrument et sa simple mais élégante robe noire suffisent à la cacher encore un moment malgré que son pelage détonnait contre son entourage sombre. La dorée fut suivie par sa jumelle Clarissa qui se dirigea vers la batterie. Comme la violoncelliste, la crête rosée était vêtue de noir dans une tenue raffinée et élégante, voire un brin mutine, ayant toutefois plutôt opté pour un combo pantalons et blouse. Finalement, Anthony se révéla dans son costume complet noir à la chemise blanche, tenant également violoncelle et archet. Il prit place sur le banc côté jardin.
Les musiciens sur l’avant-scène se jetèrent un regard aussi complice qu’entendu, le père avec un sourire encourageant, sa fille ne répondant que d’un léger geste de la tête. Les lumières se tamisèrent, les quelques faisceaux bleus devenant plutôt rouges. Une musique orchestrale retentit alors depuis les enceintes, douce, lente, mélancolique. Alyce posa l’archet sur une corde du registre plus grave, débutant son chant lourd de tristesse, le regard rivé vers ses pieds. Elle fluctuait avec maîtrise entre différents niveaux de pesanteur sans perdre de fluidité dans ses mouvements, variant ses notes de vibratos fréquents bien contrôlés dans ce thème aux moultes émotions. La jeune musicienne ne faisait déjà plus qu’un avec son instrument, comme si ce dernier n’était qu’une extension de sa personne.



Sur sa fin de phrase, la femelle champ de blé osa enfin relever la tête, se tournant vers son père comme si elle déposait cette dernière note pour lui. Le grand bleu, qui avait été jusque-là en position de repos, le regard également baissé, se mût enfin avec douceur, prêt à surprendre une fois de plus ceux qui le connaissaient pour le rock et le jazz. Il reprit le thème dans un registre plus haut, sa première note continuant le souffle que venait de lui déposer sa fille comme s’il s’agissait là d’un seul être. Il piqua à la demoiselle son jeu de vibratos, poussant même plus loin avec ses nuances, effectuant un crescendo qui aboutit sur une note tenue, continuant en force avant de rebrousser chemin en décrescendo d’abord léger, puis plus prononcé. Les vagues d’intensité sonore se firent alors plus subtiles, mais toujours présentes, jusqu’à ce que leur maître les mènent vers une nouvelle fin de phrase en douceur.



Père et fille se regardèrent, le premier partant sur une nouvelle élancée cette fois plus grave, la seconde l’accompagnant mais déviant parfois du droit chemin. Deux voix en désaccord, chacune racontant son histoire, sa version des faits sans que l’autre ne sache écouter, mais parvenant, malgré tout, à discuter en harmonie, jusqu’à ce que le bleu achève sa phrase et que la dorée se retrouve soliste. La discussion reprit, mais la dynamique était inversée, Alyce prenant le dessus pendant qu’Anthony l’accompagnait, chantant ses fioritures en seconde voix.

Le ton monta, les faits et les histoires se mêlèrent, les deux instruments se réunirent enfin pour un crescendo commun qui reprit le thème en unisson parfaite. Les violoncellistes se murent ensemble, corps, archets, âmes, la jeune femme en lead dans cette explosion d’émotions, son père en support. Le tout retomba en une descente de la part de la dorée et une note tenue jusqu’au bout de l’archet du bleu, la woltarienne se retrouvant à nouveau soliste dans ses plaintes poignantes, pleurant la fin de ces retrouvailles si brèves mais si puissantes.

Anthony n’avait pourtant pas donné son dernier souffle, se faisant à nouveau entendre, ralentissant le rythme, chantant ses propres peines en écho à celles de sa fille, se permettant de bouger dans son tempo encore un peu avant de finalement s’engager dans un rallentando structuré. Alyce le rejoignit, père et fille retrouvant leur unisson pour mener la pièce à sa fin sur une dernière note tenue jusqu’au bout de leurs archets.
Les musiciens se levèrent pour recevoir les applaudissements. Rapidement, les membres d’une équipe apparurent des coulisses, certains débarrassant les violoncellistes de leurs instruments pendant que d’autres s’affairaient autour de l’avant-scène. Anthony profita du court temps mort pour retirer son veston et retrousser les manches de sa chemise. Quelqu’un lui tendit alors un micro qu’il attrapa avant d’en tapoter l’extrémité. Il gratifia le public d’un grand sourire.

- Sétia ! J’espère que ça vous a plu !

Il patienta un court instant, n’ayant toutefois pas l’occasion de reprendre la parole. Un technicien s’était avancé pour lui tendre un violoncelle électrique noir. Derrière le grand bleu, Alyce tenait elle-même une version électrique de son instrument mais de couleur blanche, et Clarissa s’était avancée pour pouvoir jouer de la batterie, baguettes en mains. Le sombre s’était retourné pour observer tout cela avant de pivoter à nouveau pour scruter la foule, son sourire maintenant en coin, son regard brillant.

- On me dit que terminer sur Schindler’s List est trop déprimant…

Hochements de tête multiples du personnel encore présent sur scène.

- Pour tout vous dire, quand on réfléchissait à ce qu’on voulait vous présenter ce soir, on a eu de la difficulté à trouver une pièce qui réunisse tous nos styles. La musique a ce don de se manifester en tant de genres qui peuvent être interprétés de façons parfois… inattendues. Finalement, on a trouvé notre idée: pourquoi s’en tenir à un seul style ? Mesdames et messieurs, après cette pièce qui a mis le violoncelle en toute sa valeur classique, je vous invite avec ce prochain numéro à le découvrir sous d’autres couleurs.

Sur ce, le bleu remit le micro à celui qui le lui avait apporté avant de pointer sa batteriste de son archet, puis la jeune violoncelliste. Temps de remettre un peu d’énergie dans la salle !
Clarissa donna le rythme à coups de hi-hat pendant qu’Anthony s’avançait vers l’avant de la scène, dépassant la plateforme où était restée Alyce. Son premier coup d’archet se montra électrifiant, sauvage, pouvant faire compétition aux guitares et basses électriques qui figuraient normalement avec ce genre de musique. Si le bleu avait déjà tendance à bouger en jouant la pièce classique, le rock faisait ressortir une tout autre énergie en coups de talon et de tête. Il jouait de manière très rythmique, incluant le petit glissando occasionnel avec précision. La demoiselle au pelage d’or s’ajouta en pizzicato à la répétition, se laissant doucement gagner par la folie de sa frangine et l’aura que dégageait son père en faisant le clown en avant avec ses méthodes très peu orthodoxes (du violoncelle debout, c'était du jamais vu).

Elle oublia totalement sa gêne lorsque vint le temps d’entamer son solo, qu’elle joua avec conviction, se permettant même un tout petit peu de mouvement rythmique pour accompagner sa famille. Les violoncelles se retrouvèrent alors en puissance sur deux tonalités bien en contraste, la batterie suivant avec énergie. A l’approche du titulaire “Back In Black,” Anthony pointa la foule de sa main gauche et mima les paroles, incitant les gens à le rejoindre et à chanter avec lui.

Il était clair que les trois s’amusaient comme jamais, les bleus de manière plutôt évidente, la dorée plus subtilement mais sans la trace d’un doute. Ils s’échangeaient régulièrement des regards, l’aîné se permettant quelques grimaces marrantes qui ne manquèrent jamais d’arracher un sourire incrédule et fort amusé à la violoncelliste principale.

Après la seconde répétition du refrain, la batteriste retourna au hi-hat, laissant son paternel faire le soliste pendant que sa jumelle intimait le public à battre des mains. L’intensité monta d’un cran quand les trois instruments se firent de nouveau tous entendre avant de revenir une dernière fois sur le refrain.



Anthony regagna sa place sur la plateforme pour la finale, s’amusant sur un dernier solo improvisé avant de donner le signal de transition sur la fin. Les violoncellistes se jetèrent un dernier regard, coordonnant leur arrêt avec la batterie suivant derrière, puis leur tout dernier coup pour conclure cette pièce tout à fait électrisante.

Les trois Kira se réunirent alors sur l’avant-scène pour saluer le public, le musicien de carrière à gauche, son sosie au centre, et la douce dorée à droite. Ils arboraient tous de grands sourires, reconnaissants face à la foule d’avoir bien voulu les écouter. Après un court moment, le sombre s’écarta en pointant ses filles, leur laissant les devants en joignant ses applaudissements au reste. Ils s’éclipsèrent finalement en coulisses, laissant les techniciens préparer la scène pour la suite de la soirée.


Dolce reparrut en applaudissant avec le public les trois artistes qui venaient de quitter la scène. Une moue impressionnée se dessinait sur son visage alors qu'elle annonçait la suite. Derrière elle, une jeune femme rouge s'était avancée.

"Tant que nous sommes dans cette ambiance rock, continuons ! Place à la géniallissime Arya Sweety !

Sur la toute nouvelle scène du WAS, Arya se tenait déjà debout, guitare électrique en main. Son pelage rouge vif contrastait avec son haut noir. Ses yeux étaient surmontés d'un maquillage sombre, faisant ressortir son regard d'or liquide.

Le regard qu'elle venait de lancer au batteur donnera le top départ, Les riffs presque agressifs et la voix d'Arya viendront se joindre à la batterie avec dynamisme. Les lumières clignotaient autour d'elle, mettant en valeur toute la passion qu'elle avait pour la musique et l'énergie qu'elle donnait sur scène pour elle et le public. Elle entame le morceau avec une voix presque langoureuse avant que son regard d'or ne balaie et transperce la foule, son corps bougeant énergiquement en rythme avec la musique. Lorsqu'elle entame le refrain, elle fait ressortir un peu la puissance que lui offrait sa voix.



Elle continuera son show, avec toujours la même énergie, crachant les notes de guitare avec un plaisir non dissimulé. Elle saluera chaleureusement et discrètement le public d'un coup de tête avant de s'emparer du micro ;

- Heeeeey Sétia! Franchement, PUTAIN, comme ça fait un bien fou de remonter sur scène ! J'espère que vous passez une bonne soirée parce que... C'pas fini ! Et j'en profite pour remercier Dolce d'avoir repris le flambeau des WAS. Eeeeeeet... Oui, oui, PROMIS j'arrête de parler MAIS, j'ai un dernier truc à dire !

Ca fait des mois que j'bosse sur mon nouvel album, "Dead Or Alive" et il sera bientôt dans les bacs et, j'espère, dans toutes vos playlists!


Le sourire qu'elle affiche dévoile ses crocs nacrés et après un dernier au revoir aux personnes présentes, elle libérera la scène pour la prochaine performance.


La maitresse de cérémonie revint sur scène lorsqu'Arya la quitta.

Quelle énergie ! Et joli coup de pub ! J'espère que son album sera un carton ! Revenons-en au show ! J'ai le plaisir d'avoir ma propre famille qui participe à ce show, et Yamaha en fait partie ! Il est accompagné de son ami Auron, et je pense qu'ils n'ont pas fini de nous étonner de leur talent !

Sur scène, les silhouettes de Yamaha Kitamoto et Auron Hoax se dessinaient faiblement sous les lumières tamisées. Yamaha, au pelage violet et aux yeux verts brillants, était installé derrière sa batterie, ses mains tenant les baguettes avec une assurance tranquille. À sa droite, Auron, avec son pelage jaune éclatant et ses yeux violets perçants, ajustait les cordes de sa guitare électrique, prêt à déchaîner une tempête musicale.



Le silence fut brisé par les premières notes de guitare, lourdes et puissantes, jouées par Auron. L'énergie brute de l'introduction fit vibrer les murs et le cœur des spectateurs. Yamaha entra en scène avec une maîtrise impeccable, frappant ses tambours avec une force et une précision qui résonnaient avec la fougue des paroles à venir.

Le moment tant attendu arriva. Yamaha approcha le micro et, avec une voix rauque et chargée d'émotion, commença à chanter :

Alone in this world
No family to call my own
A street kid
I grew up in the city's heart of stone
No one to guide me
No one to show the way
I found solace in the darkness
Where demons hold sway

Les mots résonnaient, racontant une histoire de solitude et de survie. Chaque coup de batterie et chaque riff de guitare amplifiait l'intensité des paroles. Yamaha, les yeux fermés, semblait revivre chaque instant douloureux qu'il décrivait. Auron, quant à lui, faisait vibrer sa guitare avec une passion contagieuse, ses doigts courant sur les cordes comme un éclair.
Sleeping under bridges
I learned to survive
Fighting tooth and nail
Just to stay alive
The cold hard pavement
My only bed at night
I've seen the worst of life
No glimmer of light

La voix de Yamaha montait en intensité, se faisant écho de chaque épreuve endurée. Les spectateurs étaient captivés, emportés par la puissance de la musique et la profondeur des paroles. Auron, en arrière-plan, ajoutait une dimension sonore qui amplifiait le désespoir et la détermination décrits dans la chanson.

Lost in the shadows
I'm a product of the street
No one understands
The battles that I meet
With every scar
I gain a little more strength
I won't be defeated
I'll go to any length"

Le refrain éclata, libérant une énergie brute qui électrisa l'audience. La détermination farouche de Yamaha transparaissait dans chaque mot, chaque note, chaque battement de tambour. Auron, en parfaite harmonie, faisait rugir sa guitare, son pelage jaune se détachant dans la lumière des projecteurs.

La chanson atteignit son apogée, les dernières notes résonnant comme un cri de défi face à l'adversité. Yamaha, haletant mais triomphant, sourit à Auron, qui répondit avec un clin d'œil complice. Ensemble, ils avaient conquis la scène et le cœur de leur auditoire, prouvant que même les histoires les plus sombres pouvaient donner naissance à une lumière éblouissante.


La woltarienne sable repparut sur scène alors que les deux jeunes la quittaient, elle lança un sourire complice au woltarien mauve, puis refocalisa son attention sur le public.

"Fabuleux ! Quel talent, n'est-ce pas ? Je vous parlais de famille tout à l'heure, et bien je laisse la place à la soeur de Yamaha : la merveilleuse Quiiny !

La lumière des projecteurs inondait la scène, créant un halo éclatant autour des musiciens déjà en place. Le public attendait, une mer de visages impatients et de murmures étouffés. Au centre de cette agitation, Quinny, une jeune woltarienne, se tenait nerveusement dans les coulisses. Elle jouait avec ses moustaches effilées parfaitement brossées, son pelage violet, contrastant avec sa tenue rouge et ses bottes de cuir noire, reflétaient son style rock, elle ressemblait à sa mère malgré elle.

Les premières notes d'une guitare électrique déchirèrent l'air, vibrant à travers les amplis et pénétrant jusqu'au cœur du public. C'était son moment. Quinny prit une profonde inspiration, sa main tremblante serrant le micro. Les pas qu'elle fit pour entrer sur scène lui parurent à la fois lourds et légers, comme si elle flottait entre deux mondes.
Sous l'éclat des projecteurs, son appréhension se fit encore plus palpable. Sa voix hésita légèrement en saluant le public, un sourire timide éclairant son visage. Mais dès que les premières notes de la batterie et de la basse résonnèrent, quelque chose changea en elle. Le rythme puissant et la mélodie envoûtante l'enveloppèrent, transformant son trac en énergie pure.

Elle ferma les yeux un instant, laissant la musique la traverser. Quand elle les rouvrit, son regard était différent, plus assuré. Elle commença à chanter, sa voix douce au départ, trouvant progressivement sa force et sa puissance. Le public sentit ce changement et les acclamations se firent plus fortes, encourageant chaque note, chaque parole.



La musique devenait un torrent indomptable, et Quinny s'y abandonna totalement. Ses mouvements, d'abord timides, gagnèrent en assurance, ses gestes se synchronisant parfaitement avec le rythme frénétique des instruments. Elle se déplaçait désormais avec aisance, son corps vibrant avec chaque riff de guitare, chaque coup de cymbale.

Le morceau atteignit son apogée, et la voix de la femelle violette devenue puissante et claire, emporta tout sur son passage. Ses peurs s'étaient dissipées, remplacées par une passion brûlante et une connexion profonde avec la musique et le public. Elle n'était plus simplement une jeune fille timide sur scène, mais une véritable rockeuse, incarnant l'essence même du rock avec une intensité palpable.

Quand les dernières notes s'éteignirent et que le silence retomba, une ovation immense déferla de la foule. Quinny, haletante mais radieuse, savait qu'elle venait de vivre un moment inoubliable. Son regard, autrefois rempli de nervosité, brillait maintenant de fierté et de joie pure. Elle avait trouvé sa voix, et avec elle, une part essentielle de son être.


Dolce monta sur scène et entoura Quiiny de ses bras, dans une étreinte remplie de douceur et de fierté. Et lui frotta le dos avant de l'accompagner vers le fond de la scène, ou la mauve disparut derrière les rideaux. Dolce fit volte face pour affronter à nouveau le public.

"Faisons redescendre un peu cette énergie incroyable, si vous le voulez bien ! Offrons-nous une petite pause de douceur et sensualité, avec le numéro de Mikaël et Moona Shiro. Pour ne pas casser l'ambiance magique de ces numéros de danse, je n'interviendrai pas pour présenter les suivants, alors je vous les annonce déjà, ils seront suivis d'Alizéa et Stéphano, dans une danse très peu courante mais néanmoins intéressante ! Et pour finir... Pour refaire remonter d'un cran la température, Asmodée sera des notres, mais je vous laisse la surprise !"

L'occasion était particulière. Il s'agissait du premier WAS organisé à la fin de la première année du nouveau Woltar. La scène de l'Orangerie du Grand Château de Sétia était un lieu prestigieux. Mika et Moona, plus que jamais désireux de ne pas perdre courage, de vivre malgré les épreuves s'étaient donnés à fond pour leur prestation et avaient décidé de ne rien laisser au hasard.

Ils avaient confié à Opaline le soin du décor et cette dernière avait, comme souvent, fait le choix de la sobriété. Le rideau se leva sur une scène dépouillée, au caractère industriel. De grandes fenêtres vitrées à croisillons sans aucune fioriture et un sol brut. Les costumes de Mika et Moona répondaient à ce même désir. Pour Mika, un costume noir à la coupe impeccable, une chemise blanche aux premiers boutons ouverts et une pochette immaculée, discrète. Pour Moona, une robe noire également dont la seule coquetterie était la dentelle scintillante qui ourlait la jupe largement fendue sur les jambes fuselées de la danseuse. Opaline avait voulu cette simplicité, cette quasi nudité de la scène, pour que le regard des spectateurs ne soit distrait par rien et puisse se focaliser sur les danseurs et leur chorégraphie.

Le rideau se leva sur de premières notes au piano, appuyées, et sur Mika qui se tenait debout, les jambes écartées, le visage impassible. Derrière sa large carrure, Moona était presque invisible. Les notes suivantes virent la main de la danseuse se faufiler avec lenteur sur le torse puissant et être bientôt recouverte de la main masculine. La woltarienne se dégagea pour venir faire face à son partenaire et engager le tango. Le ton était donné. La musique se déroulait, aussi simple et presque aussi dépouillée que le décor. Sur le son un peu lourd du piano, venaient se greffer les notes acidulées du bandonéon, celles plus mélodiques d'un violon et la voix rauque d'une chanteuse. Les danseurs virevoltaient avec une facilité déconcertante dans des jeux de jambes impeccables et une chorégraphie millimétrée. Les visages restaient presque de marbre. Toute la sensualité de la danse résidait dans les gestes lents ou rapides, les mains qui se caressaient, les lèvres qui se frôlaient sans jamais se joindre, les regards qui s'enlaçaient autant que les corps. Moona, légère et gracieuse, semblait une poupée abandonnée bras de Mika qui la soulevait et la faisait tournoyer sans efforts apparents, même aux passages les plus acrobatiques et les plus techniques de leur danse. A aucun moment, les danseurs ne donnèrent l'impression d'une quelconque difficulté. Ils investissaient la scène, légers, aériens, gracieux. Les dernières notes du tango moururent sur une ultime envolée de Moona dans les bras de Mika et le rideau se baissa.




Les rideaux se relevèrent peu après. On voyait deux petits bureaux d’école bien stables qui avaient été mis en place. Une musique commença doucement lorsque Alizea et Stephano rejoignirent leur bureau respectif, un peu éloignés l’un de l’autre. Les deux danseurs étoilés, habillés en tenue d’écolier pour l’occasion, commencèrent à se lever dès la première note. Alizea, prenant doucement le livre, se mit sur la pointe des pieds tout en faisant des tours sur elle-même de temps à autre. Pendant ce temps, Stephano dansait de manière un peu réservée, levant sa jambe avant de l’attraper avec sa main et de tourner, observant de loin sa partenaire approcher.

Avant d’arriver près de Stephano, Alizea sauta et fit un grand écart avant de se redresser sans mal devant lui. D’un geste, en ouvrant ses bras à Stephano, son partenaire la rejoignit, la prenant dans ses bras d’une façon particulière. Il tira légèrement sur le bras de sa partenaire et la magie opéra : on pouvait voir doucement Alizea glisser du côté gauche de la scène jusqu’à son bureau à droite de la scène. Les deux amoureux se regardèrent ensuite et, d’un geste en dansant, poussèrent leurs deux bureaux l’un contre l’autre pour passer au clou du spectacle. Stephano se positionna pour attraper sa partenaire par la taille et la déposer délicatement sur les bureaux. Alizea, d’un geste tendre de la main, l’invita à monter. Il n’hésita pas une seconde, prit sa main pour la rejoindre et célébrer ainsi cette année. Sous l’adrénaline, il prit Alizea par la taille et dansa d’une façon plus douce pour les quelques secondes restantes avant de l’embrasser pour marquer la fin de leur danse. Ils quittèrent ensuite la scène pour rejoindre un petit stand afin de se rafraîchir.




Une barre en acier fut installée alors qu'Alizea et Stephano quittaient la scène.

Une voix annonça alors le nom d'Asmodée, l’extirpant de ses songes. Elle rajusta une dernière fois son justaucorps en cuir avant de monter sur l’estrade, tous projecteurs sur elle. La musique n’avait pas encore commencé. On entendait dans la salle seulement le bruit de ses talons aiguilles contre le bois et quelques toussotements. Elle regardait en bas, concentrée. Une main sur la barre, elle attendit que la musique démarrât.
Elle fit un tour de son instrument de travail au son des premières notes. Quand la voix du chanteur résonna dans la pièce, elle agrippa alors la barre pour grimper. Sa prestation durait trois minutes chrono, il fallait qu’elle en jetât un max. Le contrôle des mouvements et du rythme de la musique était primordial. Sa première technique fut un fan kick qui se termina par une remontée très lente et langoureuse le long de la barre. Elle croisa le regard de certains spectateurs. Une woltarienne à crête verte qui esquissait des sourires jusqu’aux oreilles la prit en photo trois ou quatre fois.
Face à la barre, elle se déhancha de manière endiablée. Une mère de famille ferma les yeux, visiblement outrée par la scène. En prenant de l’élan autour du métal, Asmodée eut l’impulsion nécessaire pour s’envoler, jambes écartées, en ayesha. Elle croisa alors les cuisses pour se maintenir dans une position quasi assise. Elle respira calmement, il ne fallait pas qu’elle ratât son effet. Lentement, puisant dans la force de ses abdominaux, elle arqua son dos en arrière tout en ouvrant les bras. La tête en l’air, tout en haut de sa barre, elle regarda à nouveau le public. C’est là qu’elle rencontra son regard.
Il était habillé de son plus beau costume pour l’occasion. Avait-il fait cet effort pour elle ou pour le Nouvel An ? Elle ne saurait le dire en cet instant précis, mais, comprenant que ces pensées lui faisaient perdre en concentration, elle ferma les yeux. Son cœur s’accélérait.
Soudain, elle lâcha prise en décroisant légèrement ses cuisses. Sa tête s’arrêta à une dizaine de centimètres du sol. Elle entendit des murmures inquiets et impressionnés. Elle posa deux mains fermes sur le sol pour retourner en position d’attaque dans une pirouette élégante. C’était l’heure de faire un peu de floorwork. La bouche légèrement entrouverte, elle initia, agenouillée, quelques mouvements – moins sportifs certes, mais bien plus sensuels.
Asmodée, au rythme de la musique, se releva alors et prit un nouvel élan pour exécuter un jade split sur la barre. Elle maintint cette position en grand écart sur la barre, tête en bas. Elle fit quelques figures simples avant de s’agripper à nouveau par les jambes pour monter le plus haut possible sur la barre, encore plus haut qu’auparavant. Droite, tête baissée, elle écarta d’abord ses bras en crucifix, puis ses cuisses, avant de se laisser tomber à une vitesse phénoménale à quelques millimètres de l’estrade. Le geste était parfaitement contrôlé, bien que la jeune woltarienne fût davantage stressée qu’à l’ordinaire. À son travail, elle avait l’habitude de se produire devant quelques clients, et bien que son bar pouvait être rempli honorablement certain soir, elle n’avait jamais eu un public aussi nombreux de sa vie qu’en ce jour.



Après avoir fait vivre ce nouvel ascenseur émotionnel aux spectateurs, elle termina les dernières notes sur un nouveau floorwork avant de se redresser, toute sensuelle qu’elle était, et de relever la tête avec fierté et insolence. L’effort avait été épuisant autant physiquement que mentalement, mais il en valait la peine. Elle sentait une vague de chaleur dans son corps. Une plénitude totale l’envahissait.


C'est avec un visage radieux que Dolce regarda la jeune femme quitter la scène. Elle fit son apparition dès qu'elle disparut derrière les rideaux. Mais elle fut interrompue par un étrange woltarien rouge, qui lui prit le micro des mains et commença un discours étrange. Woltar serait une simple série de codes, et le nouvel an juste une nouvelle ligne sur une base de donnée.. Avant qu'il ne puisse continuer, une woltarienne rouge monta sur scène et lui agrippa le bras, aidée d'un autre woltarien assez costaud. Ils l'emmenèrent hors de la scène puis de la pièce. Dolce regarda le tout d'un air plutôt amusé, et récupéra son micro avant de continuer comme si de rien n'était :

Quelle soirée... Ces danseurs étaient vraiment talentueux, ça me démangeait de les rejoindre, quel plaisir ! Asmodée m'a donné chaud, pas vous ?? C'est une soirée qui restera dans les mémoires, et tout cela, c'est grâce à VOUS ! MERCI !! Ash Kay ROYAL serait fier de nous tous ! Pour conclure ce WAS bien spécial, je laisse place à mon fabuleux mari, qui est avant tout un chanteur exceptionnel. Oui, bon, je ne suis pas très objective, alors je vous laisse juger par vous même ! Après sa prestation, le compte à rebours de la nouvelle année ne devrait pas tarder à arriver, et ensuite... Surprise ! En attendant, voici Asher !

Asher monta sur scène avec une allure décontractée mais déterminée. Son pelage bleu foncé contrastait magnifiquement avec les lumières vives de la scène, créant une aura presque mystique autour de lui. Il portait un jean déchiré et un t-shirt noir avec un logo de Ombre Records, un clin d'œil à sa participation à cette boîte de production qui venait de renaître. Une guitare électrique accrochée à son épaule, il fit un signe de tête vers le public avant de commencer à jouer.

Dès les premières notes de sa chanson, une énergie électrique envahit la salle. Asher, bien qu'à l’aise, dégageait une intensité palpable. Il jouait avec passion, ses doigts glissant habilement sur les cordes de sa guitare. Chaque accord résonnait avec une précision presque viscérale, transportant l’audience dans un autre monde, celui de Woltar.



Asher ferma les yeux et inclina la tête en arrière, sa voix rauque et puissante s'élevant au-dessus de la musique :
In the ashes we rise
From the fire we're born
Woltar's our home
A world so torn

Il ouvrit les yeux et les fixa sur le public, un sourire en coin. La connexion était instantanée et intense, comme s'il parlait à chacun d'eux individuellement :
Humanoid cats
Love and passion collide
Side by side
We'll survive this wild ride

Il parcourut la scène de long en large, sa guitare vibrant sous ses doigts, chaque pas renforçant les paroles qu'il chantait. L’énergie de la musique punk romantique était presque palpable, et Asher semblait la maîtriser avec aisance.
Les lumières changeaient, passant à des tons plus chauds alors qu’Asher entamait la deuxième strophe :
In the ruins we dance
Hearts beating fast
Our love's a rebellion
It will always last

Il fit un geste de la main libre, comme s'il embrassait tout le public, son regard intense capturant celui des spectateurs :
Woltar's our haven
Our paradise reborn
Together
We'll create a love untorn

La passion dans sa voix était indéniable. Chaque mot semblait chargé d’émotion brute, une déclaration d’amour et de révolte.

Arrivé au refrain, Asher prit un air plus triomphant, levant sa guitare comme un symbole de défi :
In this world reborn
Love will defy
We're the lovers of Woltar
Soaring high

Il sautait presque en rythme avec la musique et échevelée suivant ses mouvements avec une certaine grâce sauvage :
In this dystopian land
Our hearts will ignite
Together we'll fight
Our love shining bright

La foule était en délire, certains chantant avec lui, d’autres se laissant simplement porter par l’intensité de la performance. Asher, complètement absorbé par la musique, se donnait corps et âme, chaque note, chaque parole reflétant la profondeur de son engagement.

En terminant, il fit une dernière montée sur sa guitare, laissant le son s'évanouir lentement alors qu’il reprenait son souffle. Il fixa le public une dernière fois, un sourire fatigué mais satisfait aux lèvres. Avec un dernier geste de remerciement, il quitta la scène, laissant derrière lui une impression indélébile de passion et de révolte, une véritable ode à l’amour et à la survie sur Woltar.


Ce numéro marqua la fin du show. Les lumières se rallumèrent doucement, et de la musique de fond se lança, permettant aux gens de manger, rire, et profiter de cette soirée magique.
Peu avant minuit, un écran géant apparut derrière les grands rideaux rouges, et un décompte commença. Les woltariens le déclamèrent en coeur, jusqu'à ce qu'il passe à 0, et on entendit jusqu'à l'autre bout de Sétia les invités se souhaiter la bonne année.
Dolce monta une dernière fois sur scène et annonça que les bonbons avaient permis de récolter une somme de plus 40 000Wz qui serait partagée entre les artistes. Les acheteurs des bonbons s'étaient d'ailleurs inscrits sans le savoir à une tombola... Le gagnant fut tiré au sort... Ou plutôt la gagnante ! Dolce fila vers Love Lolombe, l'heureuse gagnante, pour parler des modalités de son gain.



Finalement, Opaline monta sur scène.

J'espère que vous avez apprécié le magnifique spectacle qui vient de se terminer. Merci à Dolce et à tous les artistes de nous avoir offert ces instants magiques.
Comme annoncé hier, je vous attends tous maintenant au New Délirium pour continuer la fête !


[Crédits dessins : Démosthène, Emysia, Euphrate, Kachea, Phoenix, Poungou]
[Le tirage au sort a été réalisé sur un site dédié, je l'ai filmé alors n'hésitez pas à revenir vers moi si vous avez un doute ]

4/10/0 Flash info - Sétia News

FLASH INFO a écrit:


L'hôpital psychiatrique cherche encore et toujours sa patiente échappée. Elle est potentiellement dangereuse et a déjà été reconnue coupable de faits de séquestration après des périodes d'obsession sur diverses personnes.

Elle s'est beaucoup manifestée par l'intermédiaire de son blog qu'elle écrit dans divers cyber cafés, la rendant intraçable. Nous ne possédons plus d'enregistrement photographique de l'individu, mais avons sa description détaillée :
Âge adulte, pelage gris, oreilles basses et vertes, rayures tigrées, nez en rectangle bleu, yeux mauves.

Si vous croisez cette personne, merci de contacter immédiatement la police qui sera mise en relation avec l'hôpital.