Date:1/2/2

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2/1/2 Rediffusion réveillon An 2

Les invités affluent en nombre, leurs pas résonnant sur les pavés anciens menant au majestueux château de Sétia, dont les tourelles s’élèvent vers un ciel limpide teinté des dernières lueurs du jour. La façade baignée de lumière dorée accueille les convives dans une atmosphère raffinée.

Dans un recoin stratégique, légèrement en retrait du tumulte du château sans être trop éloigné des festivités, un chapiteau blanc a été installé sur une large place pavée. Des guirlandes lumineuses soulignent les contours de la tente, et une enseigne bien visible indique « Soins & Premiers Secours ». Quelques personnes patientent déjà, où une rangée de chaises permet aux fêtards de reprendre leur souffle après une petite mésaventure.

À l’intérieur, l’espace est divisé en deux zones :
Un coin soins avec des civières et du matériel médical pour gérer les petits incidents (entorses, coupures, crises d’angoisse ou excès de boissons), ouverte toute la soirée et tenue par Orion. Une zone pédagogique où des mannequins de réanimation sont installés sur des tapis, prêts pour des démonstrations de premiers secours, ouverte jusqu'à 23h et tenue par Amanda, qui peut également aider Orion en cas de bobos plus conséquents (sutures à faire etc).

Orion, habillé de sa blouse ouverte sur une chemise noire retroussée aux avant-bras, l’air concentré mais pas stressé se partage entre une entorse à bander et une discussion avec un secouriste bénévole. Son ton est direct, précis, mais rassurant lié a l’habitude des nuits agitées aux urgences de l’hôpital.


Euphrate

Amanda, quant à elle, vêtue de sa tenue d'infirmière, jongle entre les soins et les cours de premiers secours. Elle anime des démonstrations de massage cardiaque, guidant les volontaires avec des explications claires et des encouragements. Entre deux explications, elle rattrape un adolescent prêt à s’évanouir en lui tendant un verre d’eau et une compresse fraîche. Encore quelques heures à travailler puis elle pourrait elle aussi profiter de la soirée.

À l'entrée du château, les portes s’ouvrent sur la salle de bal, où règne une ambiance feutrée et élégante.
Le décor mêle avec subtilité tons rouges et dorés dans un esprit printanier raffiné. De longues tentures rouges profondes, aux reflets satinés, encadrent les fenêtres à vitraux et les murs de pierre claire. Des guirlandes de feuillages verts et de fleurs écarlates ornent les corniches, apportant une touche de fraîcheur naturelle au faste des lieux.
Au centre de la pièce, de grandes tables rondes, nappées de blanc cassé et décorées de centres floraux rouge et or, sont disposées avec soin pour accueillir les invités. La porcelaine fine, les verres taillés et les couverts en argent reflètent la lumière chaude des lustres suspendus au plafond.

À l'intérieur, le long des murs, plusieurs espaces thématiques ont été aménagés avec goût, chacun dans son propre style, sans briser l’harmonie d’ensemble.

Sur la droite, le bar brille de mille feux. Un long comptoir en bois poli, agrémenté de décorations trône sous des guirlandes lumineuses. Des bouteilles aux étiquettes colorées sont alignées sur les étagères derrière le bar. Roxane et Ambre s’activent derrière le comptoir, parfaitement rodées à leur rôle. Roxane, avec son énergie vive et son sourire en coin, jongle entre les commandes en lançant quelques plaisanteries aux clients. Ambre, plus posée mais non moins efficace, mélange habilement des alcools et des jus aux teintes vibrantes, les versant dans des verres ciselés avec une précision experte. Sur un plateau au centre du bar, une rangée de petits cocktails de bienvenue attendent les invités. De petits gobelets remplis d’un liquide légèrement pétillant d’une couleur bleu nuit et une mince brume argentée s’en échappe.

-Premier verre offert par la maison, profitez-en avant qu’on ne les garde pour nous ! lance Roxane avec un clin d’œil, tendant un verre à un nouvel arrivant.

-Une recette spéciale pour l’occasion, ajoute Ambre en essuyant un verre, l’ombre d’un sourire aux lèvres.

-Rafraîchissant, et parfait pour bien commencer la soirée.


Euphrate

Plus loin, tenu par King le fils de Dolce, un stand de parfumerie, aux flacons en verre taillé et aux senteurs raffinées, invite les curieux à choisir une fragrance de soirée.


Euphrate

Un peu plus discret, l’antre de la vieille chouette, un stand à l’éclat feutré s’est installé à l’écart des festivités, drapé de velours rouge et bordé de talismans grinçants. Une table y trône, sur laquelle reposent un jeu de cartes anciennes, un sablier capricieux et une tasse toujours pleine de quelque chose d’inavouable. Pour la modique somme de 2 000 wz, les invités pourront tirer une carte… et découvrir ce que les ombres ont à vous dire. Aucun remboursement possible en cas de frissons.


Poungou

Enfin, sur la gauche, le stand de Meg peut paraître presque simple, mais la propriétaire a mis tous son coeur dans la décoration. Si les invités décident de s’arrêter à ce stand en bois habillé de guirlandes lumineuses et de bouquet de fleurs, la petite bleue leur propose des huîtres ou des scargots cuisinés accompagnés d'une coupe de champoirdine. Attention à leurs robes et costumes, la maladresse de la woltarienne pourrait leur jouer des tours.


Euphrate

Au fond de la salle, en face des lourdes portes d’entrée, une scène sobrement surélevée est encadrée de grands rideaux rouges, prête à accueillir les prestations intérieures de la soirée.

Dans un coin plus intime, un piano à queue noir, parfaitement lustré, attend son musicien dans un silence respectueux sur une petite estrade.

Loona entre dans la pièce, vêtue de sa longue robe vert d’eau, et se dirige vers l'estrade installée dans un coin de la salle. La woltarienne s'assoit derrière le piano, adresse un sourire aux personnes déjà présentes, puis prend un petit instant pour choisir ses premières partitions.


Euphrate

Pour entamer la soirée, la jaune choisit de jouer une valse afin de commencer en douceur et d’attirer plus de personnes vers le son du piano. À la fin du morceau, la pianiste relève la tête et sourit en constatant qu’effectivement, le nombre de personnes dans la pièce a augmenté. Elle tourne quelques pages pour trouver de nouveaux morceaux. Loona recommence à jouer, les notes rappelant cette fois une musique connue, mais empreintes de la douceur du piano. Elle continue sur cette lancée tout au long du bal, permettant ainsi aux personnes souhaitant danser de le faire sur des morceaux familiers, tout en s’imprégnant d’un peu de féérie en cette soirée spéciale.

Alors que les applaudissements accueillant le premier morceau de Loona s’estompent doucement, un léger tintement de verre résonne dans la salle de bal. Les lourds rideaux rouges encadrant l’estrade intérieure s’écartent, laissant apparaître Dolce.

Drapée dans une somptueuse robe fluide, griffée Askem Gloriosa, elle sourit chaleureusement aux invités. Sa silhouette se détache sur le fond rouge, le tissu de sa tenue jouant avec les lumières tamisées. Dans une main, elle tient une coupe de champoirdine, qu’elle lève légèrement pour capter l’attention.


MinEevee

Son regard balaie la salle, assuré, bienveillant. Un sourire franc se dessine sur ses lèvres.

-Bonsoir à toutes et à tous, et bienvenue au château de Sétia pour cette nouvelle année woltarienne !

Sa voix est claire, posée, parfaitement maîtrisée malgré le nombre. Elle remercie les convives pour leur présence, leur élégance, et leur énergie.

-Ce soir, la fête est vôtre. N’hésitez pas à vous aventurer au gré des stands, à vous laisser tenter par un parfum, à consulter votre avenir, ou simplement à vous accouder au bar…

Elle désigne d’un geste souple les différents espaces installés le long des murs. Puis, avec un clin d’œil complice :

-Vous pouvez aussi patienter sagement… Le buffet ouvrira bientôt, et il a été préparé avec passion par Hrago, notre chef pour la soirée.

Les regards s’échangent, les murmures reprennent. Quelques rires discrets s’élèvent. L’ambiance se détend, portée par l’aura de Dolce, toujours aussi rayonnante.

La soirée bat son plein. Les conversations s’enchaînent, les verres tintent, les assiettes se remplissent.

Puis, entre le plat et le dessert, sans prévenir, les lumières baissent lentement. Les conversations se figent d’elles-mêmes, happées par la transition.

C’est au tour d’Opaline d’entrer en scène.

La scène s’éclaire d’une lumière bleue, dévoilant la danseuse placée au milieu, encadrée de sa roue, vêtue d’une robe d’inspiration alkyrienne, au corsage scintillant. La musique relève de la même inspiration. Après un début assez lent au cours duquel Opaline semble jouer et prendre la mesure de son agrès, le rythme s’accélère et la danseuse se met à enchaîner les différentes figures techniques avec une aisance souple et gracieuse, sans aucun effort apparent. Les pas de base, les vrilles, les figures en suspension ou en position inversée, les développés et les tours se succèdent sans temps mort et s’accordent à la perfection à la mélodie.


Euphrate

Dans ces enchaînements fluides, rien ne permet de deviner les heures passées à régler les différents mouvements pour qu’ils soient en parfait accord avec la musique, ni les sollicitations permanentes du corps finement musclé pour maintenir l’agrès en mouvement. Dans les mains d’Opaline, la roue semble avoir acquis une vie propre pour se plier au moindre des désirs de la woltarienne qui, de son côté, semble faire fi des lois de l’équilibre et de la pesanteur. Sa robe virevolte au gré des mouvements pour les amplifier et les rendre plus aériens encore. La musique s’accélère à nouveau et prend un rythme plus syncopé pendant que la lumière bleue vire lentement au rouge pour un final durant lequel Opaline effectue plusieurs tours de piste en vrilles toujours plus rapides avant de revenir au centre pour les dernières figures techniques. La mélodie revient à son rythme initial, la lumière bleue nimbe à nouveau la danseuse qui, lentement, se laisse aller sur le sol pour paraître s’endormir au centre de sa roue qui, elle aussi, paraît s’abandonner au sommeil.

Opaline quitte la scène sous les applaudissements, et Dolce réapparaît, annonçant le numéro suivant.

-Sans plus de cérémonie, veuillez accueillir Iskander de Pern !

À l'annonce de son nom, le woltarien au pelage nacré réajuste les lunettes perchées sur son museau crochu, et s'avance sur la scène sans ressentir le moindre malaise face aux centaines de visages tournés sur lui. Une marée arc-en-ciel de spectateurs colorés et divers, certains prêtant pleinement attention au nouvel "artiste", d'autres ne le regardant qu'au travers de leurs écrans, woltphones dressés en l'air en l'attente du spectacle à venir. Et une bonne portion de l'audience est, enfin, en conversation entre eux, le brouhaha constant mais pas le moins du monde perturbant pour Iskander. Avec un sourire en coin qui paraît presque timide, le psychologue pousse devant lui un chariot en métal, recouvert d'une nappe blanche illustrée de fleurs aux pétales vibrants de bleus, de roses et de jaunes. Les couleurs de Zagrej, sa ville natale, nichée là-haut dans les montagnes au détour de Tegdij. Sa tenue fait aussitôt sensation - folklore zagrejien oblige, le mâle est vêtu d'une tunique florale aux épaules coiffées de froufrous, et d'une "jupe" (le mot exact est "kilt") qui donne la fausse impression qu'Iskander de Pern aime se déguiser dans le genre opposé. Ignorant complètement les sifflements et les rires d'une partie de la foule, le psychologue déballe avec un flair théâtral la boîte trônant sur son chariot - dévoilant et déposant uns à uns les verres en cristal sur sa table improvisée. A leur suite apparaît un bidon d'eau, que le nacré utilise avec un regard sévèrement calculateur, langue coincée entre ses crocs, pour remplir chaque verre d'une quantité d'eau variable.

-Merci à tous pour votre patience !

Lance enfin "l'artiste" d'un jour, son expression mi-amusée, mi-désolée faisant éclater les premières tables de spectateurs d'un petit rire, charmés malgré eux par la simplicité qu'exsude le woltarien au pelage doux comme la poudreuse recouvrant les pics montagneux.

Et pour éviter de faire de longs discours barbants - comme on le lui reproche si souvent au-dehors de son cabinet - Iskander lève enfin les pattes pour demander un silence pluuuuuuus ou moins total sans rien ajouter de plus. Plisse un oeil. Mouille les bouts de ses doigts d'une patte puis de l'autre en les trempant dans le verre le plus proche. Et entame son morceau.


Cardya

Les premières notes féériques de Hallelujah, chanson populaire à la gloire éternelle de Pala, vibrent à travers la foule, portées par les microphones enregistrant la performance d'Iskander sur scène. Envoûté malgré lui par les sons qu'il produit, le nacré oublie un instant la foule, et s'adonne entièrement à cet art ancestral inventé par sa tribu, et transmis de générations en générations. Juste un petit pincement au cœur en repensant à sa ville. A son chez lui, loin d'ici.

Il fausse une note, ou deux. S'excuse d'un petit haussement d'une épaule, le sourire ne quittant jamais ses lèvres barrées de rayures; il n'est pas un pro, et tant pis ! Il ne s'est inscrit que pour participer, et rencontrer de nouveaux museaux sympathiques. Et aussi, au passant, pour marquer le nouvel an comme il se doit. Un nouvel an qu'il espère marquera enfin un tournant dans sa vie. Un nouvel an qui le verra ne plus commettre encore et encore les mêmes erreurs... A la fin du morceau, Iskander s'incline avec une petite pirouette dramatique, se nourrissant comme un affamé de l'attention et des rires sans même s'en rendre compte. Il remercie la foule - un clin d'œil chaleureux et pétillant d'excitation pour Izzy qui l'applaudit dans la foule, sa fille chérie dans un univers parallèle sans aucun doute possible - avant de ranger tout son matériel, refusant l'aide de deux membres du staff qui s'approchent aussitôt, les remerciant à la place chaleureusement et serrant la patte des deux, les laissant un peu médusés dans le sillage de sa bonté et bonhommie contagieuses.

Le gris est suivi de près par Dolce, qui annonce le dessert.

-Remercions notre chère Leila d’avoir préparé les desserts de ce soir ! Elle nous a même concocté un gâteau pour l’occasion, je vous laisse en profiter !


Euphrate

Un magnifique gâteau aux trois chocolats, raffiné et élégant avec une touche de vanille et de chantilly fait son entrée, entouré de nombreux desserts, laissant l’occasion aux convives de se régaler à nouveau.



Alors que certains invités terminent encore leur dessert, un léger mouvement agite la scène. Les rideaux rouges se ferment doucement, et dans un souffle de surprise, un écran géant se déroule lentement depuis les cintres, couvrant toute la hauteur de l’estrade.

La salle s’assombrit. Un instant de flottement, puis l’image apparaît.

Dolce, en plan serré, apparaît à l’écran, micro en main. Sa robe scintille doucement sous les lampions. Son regard malicieux et son sourire en coin trahissent l’annonce à venir.


Poungou

-Bonsoir à nouveau, chers invités. Si certains d’entre vous trouvent la soirée un peu… trop calme pour l’instant il est peut-être temps de digérer un peu tous ces bons petits plats.

Elle marque une pause, avant de poursuivre.

-Je vous invite à me rejoindre dans les jardins, où une autre scène a été installée spécialement pour ce soir. Et cette fois, préparez-vous à en prendre plein les yeux… car un véritable show vous y attend.

Des murmures enthousiastes parcourent la pièce.

-Et pour ceux qui préfèrent la douceur de cette chaleur, pas d’inquiétude : vous pourrez suivre chaque prestation ici même, grâce à cet écran.

L’image se fige une seconde sur le sourire de Dolce, puis s’efface en fondu. Une douce lumière se rallume dans la salle.

Déjà, des convives se lèvent, intrigués, excités. Certains choisissent de rester à table, d’autres se dirigent vers les portes vitrées qui mènent aux jardins illuminés.

Ils y trouvent en effet une scène dressée pour l’occasion, éclairée de toutes parts, et une jeune femme y attend déjà.

Elle porte un débardeur noir simple, une jupe courte légèrement effilochée, serrée à la taille par une ceinture à clous. À ses poignets, à son cou, des bijoux métalliques, lourds et brillants, tintent légèrement à chacun de ses mouvements. Sa mèche colorée de violet retombe sur le côté de son visage, faisant écho à sa tâche frontale.


Euphrate

Elle attrape le micro, inspire. Un tonnerre de batterie et de guitare retentissent. Les premières notes qu’elle entonne enfin résonnent, brutes, tendues. Elle se tient droite, plantée face au public, les yeux levés vers les visages qui la scrutent.

Sa voix est rauque, éraflée, mais vibrante. Chaque mot sort avec une intensité contenue, comme s’ils lui échappaient de justesse. Elle avance lentement, regarde droit devant elle, puis vers le sol. Un pied tape le rythme. Une main serre le micro plus fort.

Son regard se fait plus sombre, presque douloureux. Elle vit chaque mot. Elle le balance sans filtre, sans joliesse inutile.

Le silence retombe un instant… puis le final arrive. Sa voix s’élève, presque brisée, mais puissante.

I need your love
I'm a broken rose
Oh, baby, take me from this hell
It's my life
Save me from myself !!


Un souffle passe alors que les instruments se taisent en même temps qu’elle. Elle reste figée, un bras tendu vers le vide, les yeux mi-clos. Puis elle rouvre les paupières. Les projecteurs s’éteignent lentement, la laissant dans la pénombre, sous les applaudissements du public.

Pas de révérence. Pas de sourire. Juste Nana, qui lâche le micro et descend de scène, laissant l’air vibrer de son cri muet.

La maîtresse de cérémonie réapparaît pour scander son nom.

-Nana Ego ! Merci à elle pour cette prestation ! Enchaînons tout de suite avec Arya Sweety !

Alors que la nuit tombe doucement, Arya fait enfin son entrée sur scène, guitare acoustique au creux des mains et collée contre son buste. Toute vêtue de noir, elle s'approche du micro et compte bien s'emparer de la scène le temps de sa nouvelle chanson.


Euphrate

-Bonsoir Sétia! J'ai voulu profiter de ce nouveau gala organisé par Dolce pour vous jouer ma toute nouvelle chanson écrite et composée sous les tropicocotiers ! Après tout ce qu'on a pu vivre, j'ai perdu espoir... Longtemps...

Le regard d'or liquide se lève sur l'assistance dans un blanc avant qu'elle esquisse un franc sourire, plein de confiance.

-Et avec ce que je sais faire de mieux, je me suis dis qu'il fallait que je me serve de ce moment de faiblesse comme d'une force... Et que cette force devienne une hymne pour raviver l'espoir en chacun de nous. This is our fight song !

Les lumières s'éteignent presque et laissent place à une ambiance tamisée et les musiciens se trouvant derrière la wolt flamboyante lancent les premières notes avant que la voix d'Arya ne se mêle à eux. Les yeux clos, la jeune artiste débute doucement avant de donner plus d'intensité dans sa voix, vivant presque ses paroles. Le refrain arrive et les yeux d'or s'ouvrent, balayent le public d'un regard puissant et appuyé comme si elle voulait transmettre sa force de vivre à chaque personnes présentes. Elle continue sa prestation en incluant le public, ne le lâchant pas du regard, jusqu'à ce que les lumières se rallument sur sa silhouette et que les dernières notes sonnent la fin de sa prestation. Elle remercie chaleureusement Dolce pour cet évènement, le public et toutes les personnes qui agissent de près ou de loin pour le bon déroulement du WAS. La beige en profite pour annoncer au micro le prochain arrivant.

-Ne laissons pas l’énergie retomber ! Tout de suite, un nouveau prodige : Isaac Nurs ! Il sera suivi du trio que nous adorons, composé d'Anthony, Clarissa et Alyce Kira !

Le son d'une enceinte mal réglée fuse dans l'air quelques secondes avant qu'au rythme de cinq énormes tambours à la toile poussiéreuse, frappée par des woltariens torse nu, n’apparaisse de nouveau la scène. L’un des batteurs tourne, contre son poignet, le bâton qu’il frappe contre la peau du tambour avant de le porter devant ses lèvres et de se retourner dans un vif mouvement.

Et sous les lumières brûlantes, Isaac Nurs se démarque, son torse luisant d’huile et son visage maquillé, ses cils agrandis, son pantalon cargo déchiré par endroits. On devine dessous des motifs à carreaux de différentes teintes, des mouchoirs sortant de ses poches et un bandeau aussi doré que le bout de ses oreilles, noué à l’un de ses biceps, alors que sa voix se met à accompagner le rythme, sec et tranchant, qui résonne tout autour de lui et dans l’audience. Tantôt, les tambours s’arrêtent pour que les voix mêmes des batteurs s’élèvent dans un chœur de voix avec celle du chanteur, dont le regard émeraude défie le ciel et les étoiles, même les lunes, de lui tomber dessus s’ils l’osent.

Avant que les coups, acharnés et rythmés, ne reprennent, accompagnés de claviers, de guitares, de basses, il enjoint la foule à frapper dans ses mains, s’accroupissant tout en marchant drôlement, micro contre sa bouche, entonnant ses paroles avec férocité. Le calme revient et seule la respiration d’Isaac s’entend un moment, alors qu’il prend de deux mains, tremblantes, le micro, fermant ses paupières une seconde, avalant ses lèvres, faisant glisser ses crocs limés contre celle inférieure avant de souffler...

Oh you ready ? One, two, three !


TheGrimR

Ce sont les yeux clos qu’il reprend, la voix plus lasse, traînant sur les mots, avant que son museau ne se fronce comme ses mains se crispent alors que les notes plus hautes fouettent l’air, lui volant celui de ses poumons. Et c’est parfois en titubant, assommé par ses propres paroles, son propre effort, qu’il parcourt la scène. Des mains le relancent au milieu de la scène pour continuer et, avant qu’il ne puisse réaliser, il s’entend, comme la foule, entonner :

Aaaand I know I could be enouuuuugh !!!

Le velours amaryllis de ses paupières se lève alors, révélant les deux émeraudes brillantes. La sueur mêlée à ses larmes, et c’est avec tout ce qui lui reste dans les poumons et les veines qu’il finit sur sa dernière chanson, se laissant tomber à genoux, ouvrant les bras, relâchant sa tête vers l’avant pour accueillir les applaudissements et le noir complet d’une scène qu’il doit, déjà, quitter.

La scène est plongée dans le noir alors qu’un enregistrement débute très doucement. Trois faisceaux blancs s’allument, révélant le trio de musiciens installés là, les têtes baissées, comme si chacun attendait un signal. Du bleu sombre surgit en même temps que le crescendo de l’enregistrement, mettant plus en lumière les Kira qui ont repris leurs violoncelles électriques pour Anthony et Alyce, et la batterie pour Clarissa. Cette année, tous les trois sont vêtus de tenues plus rock mettant en valeur une veste en cuir.

Sans même qu’ils n’aient à se regarder, les violoncellistes lèvent leurs archets, reprenant le motif rythmique entamé par la basse invisible. Sur la levée de la fin de phrase des cordes, la batterie s’engage à coup de caisse claire, rejoignant le duo en une continuation du même motif pendant douze mesures additionnelles. Sans hésiter, Anthony quitte son tabouret pour se lancer dans la mélodie, mettant son énergie usuelle d’habitué de la scène dans ses coups d’archet et ses glissandos subtils. Son langage corporel indique plutôt celui d’un guitariste rock que d’un violoncelliste, mais c’est là tout le fun de la prestation. Alyce pique la mélodie de son père, restant bien droite et sérieuse sur son tabouret, démontrant plutôt son entraînement classique malgré la musique qu’elle joue. Elle y met pourtant du coeur, égalant l’intensité musicale de son paternel.


Euphrate

Les cordistes se rejoignent dans la montée qui annonce le thème principal, les coups d'oeil et les sourires complices ne manquant jamais à l’appel. La douce dorée est la première à faire entendre LE thème, se montrant encore conservatrice dans sa manière de jouer pendant que le bleu nuit s’amuse à sa gauche avec des coups plus rythmiques que mélodieux. Le jeu continue ainsi avec Alyce en lead. Cette fois, elle descend vers le chevalet de son instrument, allant chercher les notes plus perçantes dans sa répétition. Le lead bascule à nouveau du côté d’Anthony pour la reprise du thème avant que sa fille ne le lui vole encore. Le tout est un échange équilibré entre les violoncellistes (ou un duel pour être la vedette, dépend de comment on le voit !)

Sur la fin de phrase de sa soeur, Clarissa marque une transition avec des punchs bien placés, ouvrant la voie à son père. Celui-ci s’engage dans un solo où il semble oublier quel instrument il joue, adoptant des poses rock, le regard perçant, et parvenant à tirer du violoncelle des sonorités plus sauvages et proches de ce qu’on s’attendrait d’une guitare. Alyce n’attend pas qu’il finisse, guidant sa famille dans une montée de ton sur cette reprise du thème. Anthony n’arrive plus à se tenir tranquille à ce stade, abandonnant de nouveau son tabouret pour faire scream son instrument sans se gêner, son énergie de fou vibrant autant dans ses mouvements que dans les cordes.

Le trio revient alors dans le motif qui a débuté sa prestation, les lumières maintenant blanches et dorées continuant leur danse qui a suivi le rythme de la musique tout le long du show. Clarissa, ayant l’honneur de clore le numéro, s’active sur un fill de batterie parfaitement coordonné avec sa famille. Les musiciens laissent résonner leurs dernières notes, s’éclipsant de scène sous la couverture de la noirceur.


--- Pendant ce temps…
La nuit tombée, un ciel d'encre s'étire jusqu'à perte de vue par-dessus les oreilles dressées de la foule qui se presse autour des multiples scènes de spectacle, le Festival du Nouvel An battant son plein et ne donnant aucuns signes d'essoufflement. L'un des suivants à passer, Dullahan reste en retrait tandis qu'il patiente dans les coulisses. Il est DJ, ce soir, et non pas hackeur de l'ombre. Le changement dans sa routine est... acceptable. Non pas qu'il soit ici par choix. Quelqu'un s'approche pour lui parler. Staff, ou un autre artiste, peu importe - Dullahan ignore royalement la personne, son masque de visage woltarien - complet avec staches et oreilles rondes - et formés de polygones argentés et réfléchissants ne renvoie qu'une expression neutre. Apathique. Les écrans où ses yeux sont censés êtres sont OFF. Comme si... rien ne se trouve en-dessous. "C'qu'une illusion, mais même... brrrr, il donne froid dans l'dos !" pense la personne avant de s'éloigner, oreilles applaties sur son crâne. Sans savoir pourquoi l'inconnu l'a fait se sentir aussi... profondément... mal. Dullahan sourirait s'il le pouvait. Un sourire mauvais, carnassier. Il s'emmerde royalement. Quoi de neuf...
---Retour à la scène


Désormais habitués à la voir courir sur scène entre chaque présentation, quelques rires fusent en voyant Dolce revenir, un sourire un peu grimacé semblant vouloir dire “eh oui, encore moi”.

-Pour les prochains artistes, je vous laisse en compagnie de ma famille : Quinny et Yamaha. Ils seront suivis de l’incroyable Dullahan, qui clôturera ce show ! Réservez-leur bon accueil !

Un projecteur s’allume, projetant sur le fond de la scène une ville stylisée aux teintes pastel, où les ombres s’étirent sous la lumière de néons vibrants. Yamaha et Quinny se tiennent face à face, parfaitement immobiles, figés dans une tension latente. La première note résonne, et ils entament leur chant, leurs voix s’entremêlant dans une harmonie troublante, oscillant entre douceur et défiance. Leur présence sur scène est hypnotique. Yamaha porte une veste oversize noir et blanc aux motifs géométriques, un pantalon fuselé qui allonge sa silhouette féline et des baskets montantes aux reflets métalliques. Son col est légèrement relevé, son attitude oscillant entre nonchalance et provocation. Quinny, quant à elle, arbore un bomber court d’un rouge profond, orné de broderies abstraites dorées. Sous la lumière, son pantalon ample en tissu souple joue avec les mouvements de son corps, soulignant chaque geste. À ses pieds, des sneakers blanches contrastent avec le reste de sa tenue, ajoutant une touche de légèreté à sa silhouette affirmée.

Ils se déplacent comme s’ils étaient des reflets l’un de l’autre, chaque pas répondant à l’autre dans une chorégraphie millimétrée. Yamaha avance, Quinny recule. Il lève une main, elle l’imite avec un décalage infime, leurs gestes s’accordant à l’unisson avant de se heurter dans une opposition feinte. Ils incarnent cette relation ambiguë, entre complicité et rivalité, entre amour et affrontement. La scène se métamorphose au gré de leurs échanges. Derrière eux, les immeubles stylisés semblent tanguer légèrement, comme si la ville elle-même était vivante. Lorsqu’ils se défient du regard, des ombres exagérées se projettent sur les murs, étirant leurs silhouettes en spectres imposants. Puis, d’un pas vif, Quinny frôle Yamaha, tournant autour de lui avec l’agilité d’un félin, son sourire en coin trahissant autant la provocation que l’attachement.

Leur chant devient plus intense. Yamaha articule les paroles avec une tension palpable, son regard perçant cherchant celui de sa sœur. Quinny, elle, réplique avec une voix plus aérienne mais tout aussi déterminée. Leurs expressions sont théâtrales : un froncement de sourcils, un éclat de défi dans les yeux, une esquisse de sourire narquois… Ils racontent cette histoire où l’autre est à la fois indispensable et insupportable. Les lumières suivent le rythme de leur échange : des éclats néon, des flashs qui accentuent leurs déplacements. Un instant, la scène se fige presque, Yamaha tendant la main vers Quinny, comme une tentative de réconciliation. Mais au dernier moment, elle pivote, échappant à son geste, avant de le rattraper dans un jeu de regard troublant. Ils ne peuvent se fuir. Le climax de la performance est marqué par une danse acrobatique où leur lien éclate au grand jour. Yamaha bondit, esquivant un geste vif de Quinny qui frôle son épaule. Elle répond par un pas ample, sa silhouette se détachant sous un projecteur vacillant. Ils tournent autour l’un de l’autre, leurs vêtements captant la lumière et accentuant la fluidité de leurs mouvements. Leurs paroles se chargent d’une mélancolie poignante, jusqu’à ce qu’enfin… leurs voix s’apaisent.

Leur dernier échange est presque silencieux. Plus de confrontation, seulement une compréhension tacite. Yamaha pose une main sur l’épaule de Quinny, et cette fois, elle ne recule pas. Leur chant s’achève dans une note suspendue, tandis que derrière eux, la ville s’efface, laissant place à une lumière tamisée. Un dernier regard, puis ils quittent la scène. Le silence est d’abord absolu, avant qu’une vague d’applaudissements n’explose dans la foule.


Démosthène

Dullahan s'avance sur la scène avec une nonchalance aisément méprise pour de l'orgueil de diva. Ne répondant à aucun regard ni sifflement dans la foule, ni ne daignant se tourner vers eux, le woltarien se débarrasse de son long manteau noir qu'il abandonne au sol, se retrouvant dans son sempiternel blouson de la même couleur. Ses pattes gantées de noir se posent sur la console de mixage, déjà placée à ses ordres secs aux membres du staff en coulisse, sa voix spectrale n'ayant pas manqué de faire se dresser les poils de leurs crêtes. Il lance le premier morceau - les LED placées dans les yeux de son masque s'allumant pour former des cercles tournoyants et clignotants de lumières néon. Le morceau, qu'il se met à remixer live pour la foule, est de sa création. Un remix lourd et dark d'une chanson Sétianne populaire. Les paroles hantées de "Vois sur ton chemin..." résonnent à travers les enceintes, et Dullahan semble enfin prendre réellement vie. Il s'ébroue, ses pattes virevoltent sur la console, et les milliers d'écrans qui se mettent à filmer sa performance forment tous ensembles un agglomérat d'énergie électrique... un halo invisible mais pulsant de verts et de mauves pour le regard perçant et surnaturel du DJ, dissimulé derrière ses LED tournoyants. Halo gigantesque qui, sous l'influence de la musique digitale que les pattes de Dullahan produisent et empoisonnent, se met à agir sur la foule. Pensées négatives. Cauchemars longtemps enfouis. Tout remonte à la surface de tous ces esprits innocents - et moins innocents, alors même que les woltariens, confus par ce qu'ils ressentent, continuent de danser et de se déhancher, et de filmer sans cesser. Et quelque part dans la foule, sa prochaine victime. Bientôt visible à lui. Mais pas encore.


Cardya

Le second morceau remixé est "Ainsi bas la vida", une autre chanson populaire Sétianne puisque Dullahan s'est assuré de plaire à son public cible, son pouvoir insidieux les gardant captivés alors même qu'il les torture sans merci. Personne ne gardera un seul souvenir de ces horribles moments, dès l'instant où il éteindra sa console. Tout le monde ne se souviendra que de s'être trémoussés sur la musique enivrante. Et d'avoir passé un moment... incroyable, mais peu sûrs de si c'était vraiment en bien ou en mal. À travers le halo d'énergies siphonnées directement à la source - la foule en délire - Dullahan continue de chercher. Il ne la voit toujours pas. "Pas de panique... rien qu'un contretemps."

Son dernier morceau est le plus parlant. "Hunter" - une chanson tegdijienne qui avait fait fureur dans les boîtes de nuits plusieurs années auparavant. Et dont les paroles lui donnent un certain plaisir mesquin à détoner à plein volume à travers la scène. I am the hunter... (je suis le chasseur) Heed my calling... (entend mon appel) Lock and load, come running to me... (prépare toi, viens à moi) Dancing through the midnight... (dansant au bout de la nuit) Enfin, le halo pulse, enfle telle une bulle de savon malfaisante - et libère enfin la foule de son emprise néfaste pour révéler aux yeux du "chasseur" sa victime, choisie par les dieux ancestraux pour passer ce soir de nouvel an de vie... à trépas. "Bonne année," pense Dullahan avec une satisfaction perfide; le soulagement, enfin. Finissant son morceau, Dullahan ne prends pas la peine d'éteindre sa console. Il s'élance à travers la scène, et saute au milieu de la foule qui pousse des cris animaux d'excitation, ayant parfaitement oublié le petit numéro de subjugation mentale dont ils ont été victimes. Porté momentanément sur les pattes des woltariens chauds de continuer à faire la fête jusqu'au bout de la nuit, Dullahan finit par se dépêtrer d'eux.

Personne ne semble le voir dès le moment où ses pieds chaussés effleurent le sol. Les regards se détournent, comme manipulés par une force inébranlable, malgré eux. Personne ne peut plus l'arrêter à présent. Glissant une patte gantée dans son dos, Dullahan dévoile une lame comme sortie du néant. Le pommeau est en métal - argent luisant sous la lumière de la lune suspendue là-haut dans le ciel; son seul témoin. Et sa lame est une longue flamme verdoyante, qui se dresse telle une sainte croix touchée par la magie de Pala dans la semi-obscurité. Sans s'arrêter un seul instant, Dullahan s'avance à travers la foule, poussant quelques woltariens de côté de-ci, de-là. Hors de son passage. Hors du chemin qui le sépare de sa destinée.

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Personne n'est témoin de ce qui arrive ensuite. Personne ne le voit, ni ne s'en souvient. Dullahan se glisse discrètement hors de la zone du Festival, épée nul part en vue. Une âme de plus "à sa ceinture". S'il le pouvait - il siffloterait.
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L’euphorie laissée par le DJ a du mal à se dissiper. Soudain, les lumières s’intensifient. Dolce est de retour sur scène. Un silence progressif gagne la foule, comme un frisson qui parcourt l’assemblée.

Sa silhouette se découpe nettement sous les spots. Elle tient un micro à la main, son regard vif balayant les visages rassemblés. Elle sourit, lumineuse.

-Mes chers amis !

Un murmure d’anticipation s’élève alors qu'une énorme urne est amenée sur scène à ses côtés.

-Je pense que vous avez assez attendu ! Avec plus de 1000 bistickets vendus, nous allons découvrir les quatre gagnants de la tombola ! Il s'agit de...

La beige fourre sa main dans l'urne, en ressortant 4 bouts de papiers. Elle appelle à tour de rôle, Kitty-LouveDesLys, Amanda Hunter, Rosa Negro et Lena Gash qui sont toutes les quatre invitées à la rejoindre sur scène pour recevoir leur chèque. Ils repartent un sourire aux lèvres, et la scène est débarassée de son matériel pour faire place à un écran géant.

Dolce attire l'attention à nouveau, alors que l'écran s'allume sur un compte à rebours.

-Il est presque l’heure. Préparez-vous à dire adieu à cette année… et à accueillir la nouvelle avec tout ce qu’elle promet !

Elle lève le bras, tendue vers le ciel étoilé.

-On y va ? Ensemble… Dix… neuf… huit…

La foule se joint à elle, la tension monte, les voix s’unissent.

-Trois… deux… un… BONNE ANNÉE !!

Et soudain - le ciel explose.

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Un feu d’artifice monumental jaillit au-dessus du château, embrasant la nuit de mille couleurs. Des gerbes dorées, des éclats rouges, des spirales blanches, des comètes qui s’élèvent puis se déploient en cascades… Chaque explosion illumine les visages tournés vers le ciel, éblouis, émerveillés.

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Dolce, sur scène, lève sa coupe avec élégance. Son sourire est calme, mais dans ses yeux, une étincelle de fierté brille.

Le nouvel an woltarien est lancé. Avec éclat.

Crédit dessin : Cardya, Démosthène, Euphrate, MinEevee, Poungou TheGrimR- Disclaimer : Certains décors sont issus de l'IA par soucis de praticité.
Le tirage au sort a été réalisé sur un site dédié et filmé, si vous doutez de ma bonne foi n'hésitez pas à demander à voir la vidéo.

posté le 4/1/2 par Arya Sweety

Encore merci pour cette orga' DE OUF !

posté le 14/1/2 par Vaïmitie ROYAL

Sympa de voir la nouvelle génération reprendre des vieux tubes!
Et surtout "Rose", une des chansons interprétées lors du tout premier Réveillon célébré en grandes pompes à Tropico!!

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