- Relaaaaaaaaaaaaaaax. J'vais pas t'buter, trop d'témoins... Même l'rose on veut pas son poil - moi j'veux son cul par contre... T'sais si ... Y a moyen ? Le woltarien gris aspire ses lèvres et les serre entre elles, sondant le regard de ce bleu nuit - Noctis ? Noctine ? Non les filles ont dit... Noctal ! - Mais nous comparer aux Voxeux ? Eh. Attend....Noctal naaan ? Oouuuh même ton nom est sexyyyy. Et Peiro s'évente en éxagérant son geste tout en gloussant. - On papote ? C'plus rigolo qu'à travers un écran.
- Je n'sais pas de qui vous m'parlez. Vous devez faire erreur sur la personne, prononce-t-il, sans espérer être cru mais pour passer un message clair à la place: il ne venderait la mèche sur per-sonne. Il n'a pas fait tout ceci juste pour balancer Bulldog au premier gangster venu, quand bien même il avait entendu son nom avant. D'ailleurs, il n'est même pas sûr qu'il s'agit du fameux "Picasso"... - Picasso a probablement c'que vous cherchez. Et à l'agent de détailler la réaction du mâle d'à côté, qui ressemble plus à un gosse prépubert se noyant dans les fringues chipée dans la garde-robe de son père qu'à un gangster, les dog-tags (visiblement, terriblement factices) à son cou ne le faisant hésiter qu'un court instant. S'il accepte cette information - un énième mensonge si aisément sorti des lèvres sombres - c'est que ce n'est clairement pas lui. Et que l'agent a BIEN fait de la boucler. Heureusement pour lui, à la prochaine sortie de l'infirme, il n'a aucun liquide en bouche. "Moi j'veux son cul par contre... T'sais si ... Y a moyen ?" Oh, quelle belle occasion de se venger de tous les appels raccrochés à sa gueule, et de toutes les fois où "KFC" avait été balancé à sa tronche en public par cet enfoiré de Bulldog ? D'un timbre neutre, il répond: - Si vous insistez suffisamment, oui, c'est fort probable. Paraît qu'il saute sur tout c'qui bouge et qu'est intéressé. Un autre mensonge. Et une admission qu'il sait qui "le rose" est censé être... mais parfois, la vengeance valait plus que le silence loyal du bon tatoutou. Quand le gain valait la chandelle, il savait répondre. - Ah. C'est vous, l'King au "gros cerveau" ? J'sais pas... j'préfère encore l'écran.
Une étrange rumeur court parmis les agents du FBI, depuis aussi longtemps que l'agence existe. On raconte, de bouche à oreilles droites, tombantes et rondes, qu'une cellule secrète réside au sein de l'agence. Ni bonne, ni mauvaise. Une cellule coupée de tout le reste; sans restrictions, sans lois aucunes, sans objectifs autres que de préserver l'intégrité du FBI. Coûte... que... coûte. Et si l'identité de certains de ses anciens membres ont été révélées suite à l'achèvement de leur sainte mission, les autres... demeurent parfaitement anonymes. Et leur nom ? "Blakkat" - murmuré avec dégoût; avec haine et avec envie parmis les agents. Car un Blakkat, par défaut, ne reculait devant rien pour achever sa mission. Pas même quand il fallait trahir ses collègues. Et même - tuer. "Blakkat" est tout aussi synonyme de droiture, de professionalisme et de compétences exceptionnelles - qu'une malédiction, une fois son identité révélée...