Date:15/4/1

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Mon Pala, pourquoi m'as-tu abandonné ?

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7/2/0 Nouveau départ

Chers lecteurs,

Nous y sommes. Est-ce le début de la fin ? Ou un nouveau départ ? Mes souvenirs m'échappent comme s'ils ne m'appartenaient plus, et voilà que je me retrouve plongé dans une Sétia comme un woltarion à la découverte de l'univers. C'est un sentiment à la fois étrange et déconcertant. Dans les rues sombres et tourmentées, certains proclament avoir vécu l'apocalypse, tandis que d'autres poursuivent leurs vies quotidiennes avec une sérénité déconcertante. L'étrangeté de cette situation ne peut que susciter des réflexions profondes et un certain sentiment d'ironie divine, que je m'apprête à partager avec vous aujourd'hui.

Il est de notoriété publique (ou il était ? je ne sais guère) que je suis un fervent croyant en la divinité que je nomme Pala. Cependant, ces temps-ci, il m'est impossible de ne pas ressentir l'absence de Pala dans notre monde. Les signes et les miracles qui étaient autrefois monnaie courante semblent avoir disparu. Il était auparavant naturel de voir un mort revenir à la vie, ou de rallonger les jours avec un pouvoir qui dépassait notre risible compréhension !

Mais alors que je m'interroge sur la nature de cette éclipse spirituelle, je ne peux m'empêcher de remarquer le paradoxe intrigant qui règne dans notre société. D'un côté, il y a ceux qui clament avoir vécu l'apocalypse. Ils racontent des histoires dignes des écrits les plus sombres de la littérature dystopique, avec des catastrophes naturelles, des pandémies et des conflits belliqueux. Ils sont convaincus que nous sommes au bord de la fin des temps, et ils vivent dans la peur constante de ce qui pourrait arriver ensuite.

D'un autre côté, il y a ceux qui vaquent tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Ils se rendent à l'école, au travail, et semblent complètement insensibles aux signes présumés de l'apocalypse. Pour eux, la vie suit son cours habituel, comme si rien d'extraordinaire ne se passait. Cette dichotomie est aussi déconcertante que fascinante.

Peut-être que nous avons été submergés par une vague d'hypochondrie collective, à la recherche désespérée d'un armageddon qui ne viendra peut-être jamais. Ou alors sommes-nous devenus aveugles de signes pourtant présents ? Comment est-ce possible pour un woltarien tel que moi de ne plus ressentir la présence de notre dieu ?

Pala, notre divinité bien-aimée, se serait-il retiré de notre monde en ces temps troublés ? Peut-être qu'il nous regarde de là-haut, si tant est qu'il existe encore, et qu'il se dit :
« Voyons ce que mes créatures peuvent faire par elles-mêmes pendant un moment. »

En fin de compte, mes chers lecteurs, il semble que l'apocalypse soit, pour le moment du moins, une question de perspective. Peut-être que la véritable épreuve est de trouver un équilibre entre l'angoisse du monde qui s'effondre et la quiétude de la vie quotidienne. Ou peut-être, tout simplement, que Pala s'amuse à nous donner des leçons sur l'importance de trouver la juste harmonie dans nos existences.

Dans l'attente de signes divins et d'une résolution à ces mystères, je vous exhorte à garder un esprit ouvert, à trouver la paix intérieure et, bien sûr, à continuer de lire ce modeste blog pour les perspectives métaphysiques que je m'efforce de vous offrir.

Que Pala nous guide dans ces temps étranges.

Bien à vous,

Eustache