Date:15/4/1

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Mon Pala, pourquoi m'as-tu abandonné ?

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23/5/0 Deux miracles palesques pour le prix d'un

Chers lecteurs,

C'est avec une fierté immense que je vous fais aujourd'hui part de la naissance du premier-né de ma lignée : Eugène. Je remercie Pala pour cette bénédiction et en espère de plus belles à venir.

Cela me permet de communiquer avec vous, habitants de la ville, car une chose singulière s'est produite en ce jour et je soupçonne là encore un deuxième miracle de la part de notre divinité bien-aimée.

En effet, alors que je me rendais au temple pour ma méditation quotidienne, une énergie nouvelle m'a envahi, persistant même après avoir achevé mes devoirs sacrés. La chose était étrange. Je me sentais encore la force de dix blaurs adolescents, au moment où mon corps m'aurait habituellement recommandé de me reposer. Ce regain de vitalité m'a incité à retourner en ville où j'ai passé quelques heures de plus à étudier à la bibliothèque.

Êtes-vous sujet à ce même phénomène ? D'autres détails semblent entourer ce prodige, et je m'efforce actuellement d'en percer les mystères. Je profite de cette énergie renouvelée à l'étude et la prière, comme se doit tout(e) woltarien(ne) respectable.

Enfin, la merveille la plus importante de ce jour reste pour moi la naissance de mon enfant. Voici une photo de lui :
...................................[img]https://i.ibb.co/TrB90RQ/eug-ne.png[/img]

Il est rayonnant de gloire et d'intelligence. Notez encore une preuve de la présence de Pala dans nos vies : les langes que les nourrissons portent à la naissance se parent des couleurs de notre combinaison ancestrale.

Que cette nouvelle étape dans ma vie et celle de mon épouse soit également une source d'inspiration pour chacun de vous. Puissiez-vous trouver la même félicité dans votre existence.

Bien à vous,

Eustache

15/5/0 L'équilibre délicat de l'amour : les joies et peines de la vie conjugale

Chers lecteurs,

Il est temps de l'annoncer publiquement : je me suis marié. Ma nouvelle femme, d'une beauté qui n'a égale que sa gentillesse, s'est bien vite accommodée de ma présence. Je profite de cet article pour remercier mes amis de leur présence lors de l'évènement. Ils ont par ailleurs fait honneur à Pala en revêtant pour l'occasion la combinaison de nos ancêtres. Merci à Camille, Nÿméria, Lug, Nestor et Eslpeth.

Mais quelques jours après la célébration, voilà que la vie de jeune marié me donne du tracas. La raison ? Un manque de communication quant à la question des œufs. Moi, trop enthousiaste, ai voulu aller plus vite que la lumière... ce qui a désorientée ma pauvre épouse qui s'est sentie blessée. Je ne m'étendrai pas plus sur cela, mais sachez que ce fut la cause de notre première dispute.


L'art de demander pardon

Comment réparer un tort conjugal ? Beaucoup semblent dire : « offrez-lui un présent et elle oubliera tout. » Je vous assure que non. Le plus beau des présents, un œuf, n'a certainement pas suffi à calmer son courroux. Il advient, chers lecteurs, que ces discordes perturbent trop fortement l'harmonie conjugale. C'est dans ces instants délicats que se révèle l'art subtil de demander pardon. Tel un palosophe en quête de rédemption, nous devons maîtriser la manière de reconnaître nos erreurs, offrant des excuses qui transcendent le simple acte linguistique pour devenir une véritable catharsis relationnelle. Il fallu, pour cela, prendre le temps avec ma chère femme de régler la question. Je vous le dis bien haut : la fréquentation du temple nous a aidés. En effet, quelques heures passées à méditer ensemble a semblé calmer le tumulte de nos cœurs, qui, une fois ouverts, nous ont permis de mieux comprendre les envies et attentes de l'autre. Il est de notre devoir de cultiver une humilité qui transcende nos élans passionnés, nous permettant ainsi de reconnaître une chose : que même le plus sage des woltariens peut trébucher sur les pierres du malentendu.


Construire une famille à l'image de Pala grâce au pilier de la connaissance

Ériger un foyer à l'image de Pala, voilà un défi aussi noble qu'épineux. Il ne s'agit point de multiplier les rejetons comme des siflaumons épris de polygamie, mais bien de bâtir un sanctuaire où l'amour inonde chaque recoin. Pour cela, l'éducation devient un rituel sacré. Notre achat le plus pressé fut celui d'une bibliothèque. Notre enfant, pour le moment au stade de l'œuf, ne peut guère en faire usage… mais nous profitons de ce temps pour remplir le meuble avec la plus grande des attentions. En effet, nous savons que cela aura un impact sur sa construction, autant intellectuelle que spirituelle. Certes, j'ai dû faire une petite concession et accepter des « livres d'images », mais cela ne servira que l'espace de quelques instants. Mon woltarion aura l'esprit éclairé tel un cierge dans la pénombre de l'ignorance.

Chers lecteurs, ne négligez donc pas la force d'une bonne éducation dont la source se trouve dans les livres.


Équilibrer l'excitation parentale : entre extase et raison

Comme je viens de vous l'expliquer, lorsque la nouvelle de l'arrivée imminente de petites têtes vertes émeut le cœur, il est aisé de se laisser emporter par une frénésie précoce. Le futur père que je suis a risqué de négliger le volume crucial de l'équilibre matrimonial. Car, entre deux ouvrages sur les couches et les berceuses, il serait sage de consacrer quelques chapitres à la communication et à la compréhension mutuelle.

Cependant, mes amis éclairés, l'excitation n'est pas une compagne indigne. Elle peut être une muse inspirante, une source d'énergie vitale. Une fois comprise et acceptée, elle peut être redirigée de la meilleure des manières : dans la construction du foyer. Voilà que je me retrouve à passer mon temps aux enchères, guettant le moindre article susceptible d'améliorer notre modeste demeure. Ce n'est qu'une fois l'excitation redescendue qu'il est bon de se poser auprès de son épouse pour discuter avec sagesse et affection de la route à emprunter pour l'avenir.

Que cette exploration des arcanes conjugaux éveille votre sensibilité et vous inspire dans votre propre voyage vers la parentalité. Puisse Pala guider vos pas dans cette aventure, et que vos cœurs résonnent à l'unisson avec la mélodie divine de la famille. Et n'oubliez pas : construire une famille à l'image de Pala, c'est sculpter dans l'argile de l'existence une œuvre d'art.

Bien à vous,

Eustache

18/4/0 De nouvelles têtes, encore !

Chers lecteurs,

Il semble qu'il nous faille vivre de plus en plus avec des phénomènes paranormaux.

En effet, après avoir brillamment gagné une enchère pour un appartement hier soir, j'avais pensé à inviter en ce jour mes quelques amis pour l'inaugurer comme il se doit... mais c'était sans compter sur le choc que je viens de vivre !

Mon estimé Nestor, dont j'avais capturé le portrait -avec celui des autres bénévoles pendant leur labeur au temple- a radicalement changé de visage ! et même de couleur de peau !

Je me rappelle bien sûr de la parole de l'ange de Pala à ce sujet, mais ce genre de manifestations est bien plus remarquable lorsqu'elle survient aux membres les plus proches de notre entourage.

Y en aura-t-il encore d'autres dans ce genre ?

Je reste songeur. Mais la vie continue. J'ai notamment passé ma maîtrise de Sciences Physiques et fait une nouvelle découverte dans la foulée. L'argent du brevet ne me permettra sans doute pas de payer une chirurgie esthétique aussi impressionnante que celle de mon ami, mais j'en profiterai tout de même pour m'offrir quelques livres.

J'espère néanmoins trouver un jour toutes les réponses à mes questions, que ce soit dans l'étude ou la prière.

Que les anges de Pala vous protègent et vous renouvellent, en corps tout comme en esprit.

Bien à vous,

Eustache

10/4/0 Lowtar VS Amour

Chers lecteurs,

Comme vous avez dû le constater dans mes dernières confidences, j'ai entrepris récemment d'envisager la voie royale de la paternité. Si je ne suis pas assis à étudier ou au temple à prier, je passe le plus clair de mon temps auprès de la jeune woltarienne qui faisait l'objet de mon précédent article, en vue de chérir notre affection qui ne cesse d'augmenter heure après heure.

Or, pendant des jours et des jours, il m'a été impossible de trouver le repos. Mon esprit était hanté par toutes les questions soulevées dans ce cas de figure : comment concilier une vie de famille quand son partenaire est (ou a été) un(e) lowtarien(nne) ?

Pour vous éclairer comme moi-même je l'ai été, je vais tenter de vous proposer une analyse détaillée de cette façon de vivre en plusieurs points argumentés et propices à la réflexion.


Qu'est-ce que Lowtar ?

Le Lowtar est une pratique révoltante où des individus s'engagent dans des relations basées sur un échange de services reproductifs contre des oeufs, des woltarions, ou encore de l'aide pour les couvaisons et les promenades.

Maintenant que la définition est claire pour tout le monde, entrons dans le vif du sujet.


La quête de l'âme soeur

Trouver quelqu'un avec qui partager sa vie est peut-être la finalité la plus belle pour bon nombre d'entre nous : quelle joie serait plus grande que celle d'apporter la vie sur notre planète ? Plus que cela, le but de notre existence est avant tout social : nous sommes des créatures profondément liées les unes aux autres. Nous avons besoin d'autrui pour grandir et évoluer. Comme j'en avais parlé dans un précédent article[1], il ne fait aucun doute que nous avons été crées avec les mêmes objectifs sociaux. Par exemple, à la majorité, il est nécessaire de s'entourer de bons amis et d'une personne un plus chère à notre cœur pour pouvoir évoluer dans la société. Ce n'est qu'une fois adulte que notre existence ne requiert plus aucune obligation sociale. De là, nous pouvons poursuivre la relation entamée dans l'étape d'avant, en trouver une autre, ou bien encore rester célibataire. Pala nous laisse libre pour tout. Notre dieu ne désire qu'une seule chose ; que nous soyons entouré(e)s comme il l'avait prévu. Amis, famille, partenaire... la vie woltarienne semble bien pleine de bonheur pour celui ou celle qui se voue à le chercher.


Les dilemmes moraux liés aux pratiques lowtariennes

De là pourrait naître l'acceptation de l'idée selon laquelle, si notre dieu Pala souhaite par-dessus tout que les Woltariens ne soient pas seuls, il est alors naturel pour un individu désespérément seul de chercher un moyen alternatif pour fonder une famille. On pourrait penser que la solution lowtarienne semble idéale à première vue, cependant, elle comporte plusieurs problèmes moraux propres à l'éthique woltarienne.

Premièrement, la question de la sincérité et de l'honnêteté émerge. Dans une relation lowtarienne, les partenaires peuvent-ils véritablement prétendre à une transparence totale sur leurs motivations et sentiments ? Pala nous a-t-il destinés à construire des liens basés sur l'authenticité ou sur des arrangements utilitaires ? On pourrait balayer ce premier argument en répondant simplement :
« Mais, cher Eustache, même dans une relation amoureuse nous ne pouvons jamais être absolument certains que les sentiments exprimés soient réciproques ! » Et vous auriez en partie raison. Passons donc au deuxième argument.

La notion de respect de soi-même et de l'autre se pose alors. Est-ce respectueux envers soi-même de partager des moments intimes avec quelqu'un dans le seul but de produire des œufs ? Et qu'en est-il du respect envers l'autre, qui devient, dans ce contexte, un moyen vers une fin plutôt qu'un(e) woltarien(ne) à part entière ? Puisqu'il s'agit ici d'un problème de conscience, il est bon que chacun se juge et vive avec cela comme il le peut.

Troisièmement, la dimension morale de la famille est remise en question. Est-il sain d'élever des enfants dans un environnement où leur conception est le résultat d'une transaction utilitaire plutôt que d'une union fondée sur l'amour et la responsabilité partagée ? Ce point suscite particulièrement mes préoccupations, car il a un impact significatif sur la communauté. Mon inquiétude grandit à mesure que je m'apprête à expérimenter cela personnellement : donner naissance à des enfants qui seront élevés -d'œufs à adultes- au sein d'un même foyer avec la woltarienne qui aura donné naissance, d'un autre côté, à des enfants qui seront probablement élevés par un parent unique sans jamais pouvoir connaître la joie d'une famille. Quel regard vais-je porter sur ces enfants issus d'une autre union ? Quel regard me portera la société ? C'est le parti risqué que je m'apprête à prendre.

Quatrièmement, Lowtar pose un problème d'éthique génétique. Il va sans dire qu'une telle pratique aussi froide que commerciale poussera de nombreux(ses) woltariens(nnes) à s'adonner à cela avec toutes sortes de partenaires en vue de créer le woltarion « parfait ». Exit l'amour, l'éducation, la tendresse d'un parent ou d'un foyer, voilà que les progénitures deviendront bientôt des modèles expérimentaux jusqu'à posséder la création attendue ! Cela me désolé profondément, et je suis persuadé que d'ici quelques mois ou années, de nombreux woltarions resteront pour toujours dans un nid, condamné par leurs géniteurs car jugés « médiocrement esthétiques » par ces derniers.


L'influence de Pala dans le choix du partenaire et les répercussions de ce choix

Je vous demande donc, chers lecteurs, de bien réfléchir avant de vous lancer dans une telle aventure. Rendez-vous au temple régulièrement pour demander l'intercession de Pala dans votre décision. Demandez conseil à votre entourage. Ce n'est pas un acte à prendre à la légère, car il engagera la vie des générations à venir, alors, je vous en conjure, demandez l'aide divine pour vous éclairer sur ce point.

Vous pouvez, par exemple, lui évoquer les valeurs qui vous sont chères dans la recherche d'un(e) conjoint(e) : l'honnêteté, la fidélité ou encore la sympathie sont des qualités essentielles au bon fonctionnement d'un couple. Pala nous offre une multitude de lieux possibles pour se rencontrer, alors invitez-vous et parlez-vous. Développez votre relation et voyez comment elle évolue.


Concilier les différences : un défi contemporain

Après cette brève exploration de la question lowtarienne, vous devriez maintenant avoir une compréhension plus claire du sujet et de ses enjeux parfois problématiques. Malgré cela, il apparaît essentiel, dans notre société contemporaine, d'embrasser la diversité. Et bien que la moralité individuelle puisse être débattue quant aux choix de chacun, il ne relève pas de notre responsabilité d'en juger.

Voyez comment, un de mes lecteurs considère avant tout la bonté dans le cœur de ses pairs plutôt que de condamner la malhonnêteté :

Sasha Nilsen a écrit:
[...] ce genre de choix peut-être prit plus facilement si on n'a personne à nos côtés dans le but, par exemple, d'aider les autres à connaitre les joies d'avoir des enfants

Nous devrions tous suivre cet exemple de sagesse humble, moi le premier. Les pratiques sont diverses, leurs approches multiples, et donc nous ne devrions pas généraliser, mais plutôt accepter, même lorsque cela semble moralement douteux.


Conclusion : une nouvelle perspective

Pour conclure cet article, je me dois d'ajouter un dernier argument pour celui qui dirait « la pratique lowtarienne est contre-nature ». Si une âme aussi conservatrice que celle de votre dévoué serviteur a pu accepter ce phénomène, nulle crainte que vous en ferez aussi de même. Après tout, il est possible de choisir ce qu'on recherche sur notre terre pour le montrer aux autres, voyez pour mon cas.

Je vous encourage à poursuivre votre réflexion sur le sujet. Mon article a déjà atteint une certaine longueur, nécessitant ainsi une conclusion, bien que mon désir de vérité aurait pu le prolonger davantage. Pour la question lowtarienne, vos pensées et vos expériences seront précieuses dans cette exploration complexe. N'hésitez pas, en cas de questionnement, à me requérir par message. Ma porte vous sera toujours ouverte.

Avec cœur,

Eustache



__________________


[1] Voir « Sur l'amitié », 28.02.00.

29/3/0 Eustache amoureux ?

Chers lecteurs,

Je me trouve tourmenté par les émotions les plus profondes qu'un woltarien puisse éprouver. Je ressens le besoin de partager le fardeau qui pèse sur mon esprit, et j'espère trouver en vous, si ce n'est des réponses, du moins un peu de réconfort.

Il est important de savoir que je n'ai pas fait vœu de célibat. S'il est vrai que je consacre le plus clair de mon temps à des études acharnées et à des œuvres charitables au temple de Sétia, je ne suis toutefois pas insensible aux sentiments et aux émotions. Il y a quelque temps maintenant, j'ai rencontré une woltarienne brave et charmante. Bien que je ne sois pas du genre romantique, l'idée de fonder une famille avec elle a commencé à germer dans mon esprit.

Oh, chers lecteurs, vous ne pouvez imaginer combien il m'en coûte de vous livrer ces confidences.

Depuis ma tendre enfance, j'ai nourri le chaste espoir de devenir un jour père de quelques enfants. Avoir à ses côtés une personne honnête, fidèle et maternelle dans son foyer est le rêve de tout woltarien. Cependant, un événement triste est survenu récemment. Me livrant à elle dans une déclaration modeste mais sincère, elle m'avoue la réciprocité de sa passion... malheureusement, elle me révèle dans un second temps avoir accepté de donner ses... œufs.

J'en suis encore bouleversé.

Je suis bien conscient du phénomène du « Lowtar », comme on le nomme communément. C'est une manière de pratiquer une union froide et commerciale, un échange de bons procédés contre la vie elle-même. Quelle tristesse. Bien que je ne puisse pas accepter de telles mœurs pour moi-même, je n'ai jamais fermement condamné ces pratiques. Devrais-je commencer à le faire maintenant ?

Celle que je courtise assure qu'elle n'a aucun sentiment pour son partenaire d'utilité. Cependant, mon cœur est obscurci par le doute. Que serais-je vraiment pour elle ? Comment pourrais-je envisager de fonder un foyer avec une personne qui donne son corps et ses œufs à un parfait inconnu ? Que penseront donc les honnêtes gens si notre couple venait à se former ? Et comment devrais-je considérer ces woltarions qui ne seraient pas les miens ?

Ce sont les questions qui me tourmentent depuis quelques jours. Chers lecteurs, je vous en supplie, venez en aide à un cœur brisé. Que devrais-je faire ? Comment puis-je concilier cela avec ma vision de la vie ? Je ne sais pas encore si je suis prêt à faire une telle concession, mais en même temps, je doute de pouvoir trouver un jour une woltarienne au cœur aussi pur que le sien.

Je vous demande d'être indulgents envers une âme aussi traditionnelle que la mienne, mais je vous encourage à vous exprimer. Pour une fois, chers lecteurs, c'est moi qui ai besoin de votre sagesse.

Avec toute ma reconnaissance,

Eustache