Date:12/4/1

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5/1/0 Le Tatoutou

*******************************Le Tatoutou
*******************************Le Tatoutou en Hiver


Les Tatoutous, ses fidèles créatures de rancher et d'éleveurs, bon pour tout un tas de raisons, étaient issus d'ancêtres prédateur et sauvage qui avaient, en tout temps, sillonner Vésen et ses contrées, organisé en meute, autour d'un ou plusieurs individus faisant office de cheffe. Apprivoisé en des temps reculés de l'âge Woltarienne du monde, le Tatoutou avait perdu tout l'aggressivité de ses ancêtres, devenant de serviable ami et outil à ceux qui avaient assez de temps à dépenser pour s'en occuper.

Ses créatures voûtées, au dos recouvert d'une caparace en dos partie qui apparaissait amovible et muait une fois par an pour se renouveler et s'endurcir hiver après hiver, était séparée et reliée entre elle par une partie toute molle de petit plis dur pourtant tout doux au toucher, semblable à des pliure d'accordéon qui, justement, se frippaient ou se détendaient, en fonction des mouvement de l'animal.

Le museau racé et fin était parcourus d'autant de poils très fins servant de capteur de chaleur et de nourriture que d'écailles qui protégeaient superficiellement sa tête. Il avait, pourtant, sur le haut du crâne, une plaque dur et douce, qui enrobait ses quatres oreilles fluettes, semblable à des flûtes de champoirdine qui partaient en arrière et leur donnait un air aérodynamique.

D'ordinaire expressif, le Tatoutou possède deux pairs d'yeux qui se suivent de part et d'autre de sa tête effilée tout en longueur. Sa truffe, molle et humide, s'agite toujours de bonheur quand il flaire une nouvelle odeur à tracer. En fin limier, ces créatures servent autant à la chasse qu'à la protection, faisant d'eux de parfaits compagnons de voyages, de vie, de compagnie, de chasse ou même des Tatoutous de gardes dévoués.

On ne voyait pas le roulement de ses solides épaules ni de ses hanches, cachées sous les deux parties carapacées de son corps, lui donnant une démarche particulièrement ridicule, semblant pouvoir basculer à tout moment d'un côté ou de l'autre, se vautrer sans pouvoir jamais se relever seule.

Une longue queue, à la base, faîtes de petites écailles scintillantes, se terminaient en un plumeau chatoyant de longs poils qu'on perdrait des heures à tresser pour éviter qu'il ne les coince dans le roulement des parties coquées de leur anatomie.

Agile, fidèle, loyal et protecteur, le Tatoutou s'attache aussi facilement aux gens qu'aux lieux, dépriment vite si il est loin de toute présence woltarienne jusqu'à se laisser mourir de faim. Inadapté à la vie sauvage depuis des générations et des générations, des ranchers et des woltarien.nes en quête d'un compagnon pour un morceau de leur vie continuent d'adopter des Tatoutous.

Le ventre de ses créatures est recouvert d'une fourrure épaisse, douce, en hiver dans laquelle ils se cachent la tête et le museau, partie très sensible au froid de leur corps. En été, il perd entièrement cette fourrure pour arborer un ventre nu, lisse, fais de petites écailles qui s'entremêlent ensemble parfaitement, à l'image d'un Python de la Fournaise.


Les couleurs du Tatoutou varie, du blanc au noir, en passant par des bleus cobalt, des crèmes, des teintes noisettes et caramels, leur carapace pouvant être gravé de quelques petits symboles fantaisistes ou d'un numéro d'identification pour son suivis vétérinaire.
Tacheté, rayé, de pleine couleur ou en dégradé, les Tatoutous sont aussi colorés et fantaisistes que leur amis et maîtres woltarien.ne.s.

Derrière la première rangée de dent, ils renferment une seconde, rectangulaire, qui sert à broyer os, chair et muscle de ce qu'ils harponnent de leur première rangée. Omnivore, le Tatoutou mange de tout, et souvent n'importe quoi si on ne surveille pas son alimentation un minimum.


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