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Date:18/6/1
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*******************************L'Océlion
*******************************L'Océlion des neiges
*******************************L'Océlion de la jungle
L'Ocelion ( Wolto Primarius ) appartient à la famille des Woltéïdés. Il ressemble à un gros Woltarien sauvage que l'on peut rencontrer dans toutes les zones boisées de Woltar. L'Ocelion est un animal difficile à observer et solitaire.
Il est également connu dans certaines régions sous le nom de plantelion, ou encore, chez les anciens habitants de Tegdij, de tigron de jade.
Les Ocelions sont carnivores, ils attaquent en général les grands animaux, comme les vachailles, les kirkegaards ou les brutosaures (pour les spécimens vivants sur les iles de Tegdij) mais aussi des animaux plus petits ( lièvres fruitiers, hibouskiças, s'ils en ont besoin, il leur arrive même de pêcher ou de se nourrir d'insectes (kirkèkitu, gourdéoptères) ou de peluchiants, s'ils en rencontrent. En moyenne, un ocelion consomme un kirkegaard tous les sept à dix jours, parfois plus pour une femelle avec des petits.Enfin, l'ocelion peut tuer des animaux d'élevage (Kirkegaards domestiqués, vachkiwi, etc).
Les Ocelions chassent seuls, à l'aube ou au crépuscule, le jour en montagne. Ils traquent leur proie et l'approchent par derrière. Ils peuvent fondre sur un animal du haut d'une branche : c'est la chasse à l'affut. Ils tuent leur proie en mordant la base du crâne, brisant ainsi le cou de leur victime. Ils peuvent ainsi s'attaquer à des animaux beaucoup plus gros qu'eux. Ils enterrent ensuite la carcasse ou la recouvrent partiellement afin de la protéger quelques jours des charognards avant de revenir pour s'en nourrir.
Les mâles adultes occupent un territoire moyen de 250 km² qui est marqué par leur urine, leurs déjections ou des traces de leurs griffes sur les troncs, accompagnées d'un marquage odorant ; comme les autres wolteïdés, l'Ocelion possède des glandes sudoripares au niveau des pelotes digitales et plantaires. Le territoire de l'Ocelion s'étend de 100 à 1000 km². Celui des femelles est plus restreint, en général moins de 100 km², ce qui implique que le territoire d'un mâle comprend plusieurs territoires de femelles.
Les civilisations prébegyennes vénéraient l'ocelion comme un Pala ou un être surnaturel, à l'instar du python de la fournaise. Dans les montagnes de Vésèn, le dieu Virtoadela est représenté par le motif de l'ocelion sur la porte du Soleil de l'antique cité de Guevara. Pour les Tegdijiens, lors des éclipses de PalaSol, Tut, dieu de la lumiere était dévoré par un monstre céleste assimilé à un ocelion. Les ocelions étaient vus comme les représentants des Palas de la montagne. Lorsque ce phénomène céleste se produisait, les paysans des montagnes faisaient là encore un maximum de bruit mais cette fois, pour effrayer le wolteïdé. Le nom du lac Petracelio (le plus grand des trois lacs du continent du sud) signifie le « lac des ocelions de pierre ».
Les Sétians lui vouaient un culte. Ils ont sculpté deux ocelions en pierre grandeur nature pour un autel et ils emportaient avec eux des amulettes en pierre représentant l'animal. D'autres peuples le chassaient pour s'en nourrir ou pour sa peau. Dans les croyances animistes des peuples de Vésèn, l'esprit de l'ocelion est celui du chef qui s'impose sans utiliser la violence ou la contrainte. Il est un modèle de persévérance et de détermination, car il attend patiemment le passage d'une proie dissimulé derrière les hautes herbes et les arbres.
Actuellement, on ne le chasse plus beaucoup, à part pour réguler la croissance démographique de ces créatures. Par ailleurs, on utilise la fourrure ornant son poitrail et son dos pour agrémenter les capes d'apparat des généraux d'armée des marins de l'espace.
Création de Yannsolo
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