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Date:18/6/1
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*******************************La Jellyrafe
Cette créature étrange est constituée entièrement d'une matière gélatineuse, collante, et très sucrée. Les jeunes woltariens leur donnent la chasse le soir, après la classe, et se réunissent en petits groupes pour se partager leur proie et mâchouiller sa "chair" sucrée. Ils adorent son parfum citronné, et particulièrement les antennes oculaires, qui ont un gout tirant plus sur le citron vert. Que les protecteurs des animaux se rassurent, les Jellyrafes sont totalement insensibles à la douleur. Lorsqu'ils s'échappent vivant d'une orgie de gourmandise, ils régénèrent leurs blessures en quelques jours. C'est pour ça que les jeunes woltariens préfèrent généralement laisser repartir leur proie après lui avoir dévoré l'arrière train, pour qu'il se régénère et qu'ils puissent le capturer a nouveau quelques jours après.
Le Jellyrafe vit en petit troupeau d'une centaine de têtes, appelés "paquets" ou de cinquante d'individus, appelés "bonbonnedhier". Ce deuxième nom vient du fait qu'à une époque, les woltariens faisaient fondre les jellyrafes et les stoquaient dans d'énormes bouteilles de verre, des bonbonnes que l'on fabriquait la veille. On y coulait les Jellyrafes dans les bonbonnes encore tièdes, pour en saisir un parfum caramélisé. Et donc, de ces fameuses "bonbonnes d'hier", dans lesquelles on pouvait faire entrer le jus de 50 de ces betes, découle le nom de "bonbonnedhier".
Les anciens laissaient ce jus fermenter avec un mélange de plantes dont la recette nous est aujourd'hui"hui inconnue, et il nous est donc impossible de refaire cet alcool, mais il y a fort a parier qu'un vieillard, quelque part, connait encore la recette... Un jour peut-être...
A la saison des amours, on entend souvent le cri de séduction des mâles, cherchant à attirer les femelles. Ce cri, le confizri, fait a peut prêt ce bruit: "SAKAROOOZ", dans des octaves très graves. La femelle, une fois séduite, répond par un autre cri, "JELIFIAAAAN". A ce signal, le mâle se précipite sur elle, et commence a secréter une substance gluante qui se mélange a une même substance secrétée par la femelle. Ce mélange les relie et quand ils se séparent, forme un fil épais qui se transforme en une grosse goutte collante. Cette goute tombe au sol et prends alors la forme d'un minuscule Jellyrafe, et une nouvelle vie voit le jour. Les bébés Jellyrafes, quant a eux, poussent un cri répétitif: "Arhom! Arhom!" , pour obtenir des mères qu'elles les nourrissent d'une nouvelle sécrétion au bout de leur museau.
Création de Yannsolo
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